mercredi 15 août 2018

Confession et expiation

Après y avoir murement réfléchi, Camille pris la décision d'avouer rapidement sa faute. Elle risquait une grosse fessée - qu'elle admettait mériter - mais tenait à soulager sa conscience.



A 21h, fatiguée par le voyage, elle annonce à son père qu'elle montait faire sa toilette.
Une demi-heure plus tard elle redescendit, passa la tête par la porte du salon :
"Papa, je vais me coucher. Tu montes m'embrasser ?"
"Oui ma chérie, et nous ferons un petit point."
À ces mots Camille piqua un fard et baissa les yeux. Elle tourna les talons et monta dans sa chambre.

Lorsque Papa poussa la porte Camille était sous la couette jusqu'à la poitrine, les bras sortis sagement étendus devant elle, la tête relevée par l'oreiller.

Papa s'assit à côté d'elle. Il lui pris tendrement les mains, la regardant avec amour et fierté.

"Papa, je ne suis pas une sainte. Je ne suis pas aussi sage et obéissante que tu crois. J'ai gravement abusé de ma liberté, et de la confiance que tu m'avais donné."

"Que s'est-il passé ma chérie ?" répondît Papa, toujours souriant, mais interrogateur.

"C'était l'été dernier. Pendant les vacances avec ma copine. J'ai fait une grosse bêtise."

"J'avais en effet remarqué que tu avais l'air un peu bizarre en rentrant. Que s'est-il passé?"

"Un matin, en faisant le marché, nous nous sommes faites draguer par deux garçons, et... ça a été trop loin. Nous avons passé la journée eux... Et nous n'avons pas été sérieuses, comme il aurait fallu."

"Tu veux me dire... que ça s'est terminé..."

"J'ai bien essayé de ne pas aller trop loin... je ne voulais pas le vexer..."


"Ne tourne pas autour du pot Camille. Comment cela s'est-il terminé ?"

"Oui Papa. Ça s'est terminé au lit. J'ai vraiment honte d'avoir agi ainsi !"

"Tu avais 20 ans. C'est un peu jeune effectivement. D'autant que tu n'étais ni mariée, ni même simplement fiancée avec lui. Ce n'est effectivement pas la conduite que l'on serait en droit d'attendre d'une jeune fille catholique."



"Perdre ma virginité de cette façon... J'ai vraiment honte Papa."

"As-tu déjà été punie pour cette faute Camille ? Je veux dire, autrement que par tes remords ?"

"Non Papa. Pas encore" lui répondit-elle en soutenant fixement mais humblement son regard.

"Et bien ma fille, tu vas recevoir ta première fessée à la brosse à cheveux. Je sais que c'est sévère, et que tu va vivre un moment particulièrement difficile. Mais cette fessée doit être unique, comme l'est toujours la perte de sa virginité pour une jeune fille."

"Je te promet que cela va être une fessée mémorable. Tu ne vas pas être à la fête. "

"Je le mérite, Papa."

"Et naturellement, ce sera une fessée déculottée."


"Oh non Papa ! Je t'en supplie ! Pas la culotte ! Ou sinon pas à la brosse !"

"Ma petite fille, tu n'as plus le choix."

"Non Papa, pas la culotte ! Je t'en supplie ! " 

"Camille, pour faire ce qu'il avait à faire, le garçon t'a bien enlevé ta culotte ? Et tu t'es laissée faire ? "

"Oui Papa" répondît Camille, d'une toute petite voix.

"Et bien ma fille, c'est donc encore ce qui va se passer ce soir !" répondit Papa, en se levant et saisissant la brosse à cheveux en bois posée sur la coiffeuse. 

Il l'essaya brièvement sur la paume de sa main gauche : "C'est parfait. Ça va chauffer."

Puis il s'assit à l'angle du lit, intimant à Camille l'ordre de le rejoindre immédiatement.

Le cœur battant la chamade, la pauvre Camille obéit docilement, sortit de son lit et vint s'allonger sur les genoux de son père. 


Elle reçu ce soir une fessée mémorable, comme elle n'en avait jamais reçu de sa vie. Alternant la main et la brosse, son père la mena aux supplications. Elle se coucha ce soir les fesses en feu et écarlates, et s'endormit immédiatement.


Une fessée sur la jupe, en guise d'avertissement

Un peu anxieuse et gênée, Camille obéit néanmoins et se leva et contourna son père, afin de revenir par sa droite s'allonger sur ses genoux.

Elle marqua alors un temps d'hésitation, restant debout à deux pas. Pour l'aider son père se leva et lui saisit le bras .



"Allons Camille, n'ai pas peur. Ce que tu vas recevoir ce soir n'est pas grand chose, par rapport à ce qui t'attend peut-être plus tard, si apprend que tu t'es mal conduite."

La jeune fille avança, mais restait debout, hésitante.

Lui tenant maintenant le bras de sa main gauche, son père accentua l'invitation d'une légère pression sur l'épaule. Camille céda et plia, se laissant entraîner sur les genoux paternels.



Verrouillant fermement sa fille par la taille, Papa lui demanda si elle était prête. 


"Oui Papa, je le suis"

Immédiatement la première claque tomba, d'une intensité qui surprit la jeune fille.


Les fesses inviolées depuis cinq ans, elle avait oublié combien une vraie fessée, administrée avec sévérité, faite pour punir et dissuader, pouvait faire mal.



Papa lui administrait une vigoureuse fessée, et à un rythme soutenu. Il n'avait visiblement pas perdu la main. Il est vrai que les petites soeurs de Camille, habitant encore en permanence sous le toit paternel, devaient vraisemblablement y être soumises à l'occasion.



Rapidement Camille ne pu s'empêcher de se trémousser et de grimacer, sentant ses fesses chauffer de plus en plus.  


"Oh ! Papa ! Pas si fort ! Ca fait mal !"

"Mais oui ma chérie. C'est une fessée que tu reçois là. Une fessée doit faire mal, c'est ainsi qu'elle fonctionne et produit ses effets bénéfiques. Il faut souffrir pour être belle. Et encore ne te plains pas : tu as gardé ta jupe. Si, à Dieu ne plaise, tu devais revenir sur mes genoux, je te promet qu'elle ne restera pas en place. Et là pour le coup, tu sentiras vraiment tes fesses. Tu peux me croire Camille. Tu a intérêt à être une jeune fille exemplaire."



La jeune fille comprit alors pour de bon, combien elle avait intérêt, à l'avenir, à avoir un comportement et une conduite irréprochable.



Et elle s'interrogeait : oserait-elle avouer à Papa ce qui lui pesait tant sur la conscience depuis quelques mois ?

C'était bien cela qui l'avait motivée à prendre cet engagement...

mardi 14 août 2018

Retour chez Papa - Mise au point

Sortie de la gare, Camille chercha son père des yeux. Elle l'aperçut qui lui faisait signe.



Le trajet fut silencieux. Une seule pensée leur venait à l'esprit, mais ils sentaient bien que ce n'était pas encore le moment d'en parler. Camille, dans ses petits souliers, fixait la campagne qui défilait.



Le bourg et son clocher familier apparurent enfin. A ses pieds, la maison familiale et l'ancienne étude notariale paternelle. Que de souvenirs attachés à ce lieu béni ! Beaucoup de bonheurs ; quelques fessées aussi. La toute dernière il y a cinq ans, elle avait alors seize ans. Elle s'en rappelle soudain comme si c'était hier.


En franchissant le seuil Camille eut un pincement au coeur. Elle était aujourd'hui belle et bien majeure, aux yeux de la loi. Mais bientôt, telle une collégienne ou une jeune lycéenne, elle revivrait cette expérience si intense et troublante, connaitrait à nouveau la gêne et la douleur qui accompagnent une bonne fessée. 



Après lui avoir monté sa valise dans sa chambre, Papa s'assit à l'angle du lit.

"Camille, viens t'asseoir à côté de moi ma fille, nous avons à parler."

"Oui Papa," répondît poliment Camille à son père, venant docilement s'asseoir à gauche de son père, les yeux baissés, genoux bien serrés.

"J'ai assisté à la réunion de parents organisée par le Père Olivier de ton aumônerie. J'ai également lu le petit mot que tu m'a adressé à la suite."

"Merci Papa"



"C'est normal Camille. Tu es ma fille. Je t'aime et je ferai tout pour toi."

"Je t'aime aussi Papa"

"Donc, tu souhaites que je reprenne pleinement autorité sur toi, que je veille sur ta conduite, en tous domaines, et que je punisse fermement chaque fois que celle-ci laissera à désirer. Étant entendu qu'en cas de faute, ta punition sera la fessée et que, sauf exception, tu seras troussée afin d'être fessée sur ta culotte. Ceci jusqu'à ce que tu te maries et quitte cette maison. Est-ce bien cela Camille ?"

"Oui Papa, c'est bien ça."



"Je dois te prévenir, ma fille, que si tu me confirme ton engagement, je compte tenir moi-même très sérieusement les miens.

D'abord tu me devras obéissance. Et comme je ne peux pas tout savoir, tu devras me confesser honnêtement tous tes écarts de conduite, tout ce dont tu n'est pas fière, ou dont tu peux penser que je serais mécontent si je l'apprenais. 

Ceci jusqu'à ce que tu quitte définitivement cette maison, la bague au doigt, passée sous l'autorité de ton mari. 

Ensuite, si j'estime que tu t'es mal conduite, je te punirai fermement, voire sévèrement. Ce seront des fessées exemplaires, avec pour résultat de belles fesses toutes rouges. 

Outre l'embarras et la honte, je dois te rappeler qu'une fessée fait mal, parfois même très mal. Ce n'est  jamais un moment agréable, et je veillerai à ce qu'il en soit ainsi. 

Lorsqu'une fessée sera décidée et que je t'inviterai à venir sur mes genoux, tu m'apporteras également ta brosse à cheveux. Je me réserve la possibilité d'en faire usage. 

Je serai seul maître de tes fessées. Je déciderai seul de quand tu seras punie, comment, avec qu'elle sévérité, et pour quelle durée. Tu auras toute liberté de me supplier et d'implorer ton pardon - ce que je t'invite d'ailleurs à faire - mais tu n'auras aucune autorité en la matière. 

Y-es-tu prête Camille ? "

"Oui Papa. J'y suis prête. J'accepte sans réserve toutes ces conditions, et leurs conséquences. Je souhaite me conduire dignement et de manière exemplaire en toutes choses, comme le doit une jeune fille catholique. Je te confie pleine autorité sur moi, afin que tu veilles, avec fermeté, sur mon comportement et ma vertu. "



Papa, la prit alors dans ses bras et l'embrassa sur le front : "Tu as pris là un bel engagement Camille. Je suis très fier de toi ma fille !"

"Merci Papa ! Tu es un amour."

"Maintenant Camille, pour t'aider et te motiver à bien te conduire, je vais te donner, tout de suite, mais pour cette première fois sur ta jupe, une belle fessée.

Ta jupe et ta culotte te protégeront, tu n'auras donc pas trop mal. Mais cela te donnera une idée de ce qui t'attend si, à l'avenir, je devais te punir. Et cette fois-ci, ce sera alors troussée et sur la culotte, comme convenu."

"Là ? Tout de suite ?" fit Camille un peu apeurée.

"Oui ma chérie. Allez, lève-toi et viens"


vendredi 10 août 2018

ACJF 26 - Bientôt à la maison

Le lendemain, les derniers cours finis, les jeunes filles se hâtèrent de prendre leur bus ou leur train  afin de rentrer à la maison pour les vacances de Pâques.






L'attente était souvent l'occasion de penser à ce qui allait bientôt se passer. Ce soir ? Demain ? Quelques jours plus tard ?

Tout ce qui était certain, c'est qu'elles allaient très bientôt y passer.




Ce voyage de retour fut particulièrement éprouvant pour la pauvre Sophie. En effet,


après avoir lu sa lettre et la confession de ses fautes, sa mère, particulièrement stricte et cuisinière émérite, lui avait répondu qu'elle allait, dès son retour, "passer à la casserole" !


jeudi 9 août 2018

ACJF 25 - Dernière réunion avant les vacances


Avant de retourner chez leurs parents pour les vacances, les filles se rencontrèrent une dernière fois. Ce fut l'occasion d'un pot amical.

Levons nos verres : "A nos fessées!"
"Ah non ! Pas seulement ! J'espère bien que les vacances ne vont pas se limiter à ça !"
Alors, "A nos fessées et à tout le reste ! De merveilleuses vacances à toutes !"


Puis vint l'heure de la dispersion. Il fallait bien rentrer, et préparer les derniers bagages avant le grand retour.

Après ces débats parfois tendus, le temps de l'apaisement était arrivé


Les jeunes filles, heureuses et détendues, acceptaient maintenant pleinement leur sort."


Quelques unes s'attardèrent encore sur le parvis pour discuter.

"Tu as écrit à tes parents ?" - "Non, pas encore"  -  "Il faut absolument que tu le fasse."

"Mon père m'a répondu que nous allions en discuter, mais que je peux compter sur lui. Je suis heureuse !                                      

"Allo Maman, c'est toi ? Tu as bien reçu ma lettre ?"

"Alors ? Comment a-t-elle réagi ?"  -  "Très bien ! Et elle m'a dit que je pouvais préparer mes fesses !"

"C'est aussi ce que m'a dit mon père. Mais moi je suis beaucoup moins rassurée que toi !"                           "Oui, c'est vrai, on va quand même passer un sacré quart d'heure. On ne va pas rigoler."












mercredi 8 août 2018

ACJF 24 - La lettre de Camille

Cher Papa,

Je veux te remercier très fort d'avoir pris ma demande au sérieux et de t'être rendu à la réunion d'information à destination des parents organisée conjointement par mon aumônerie et le SIP.

Je te remercie d'autant plus que je connais tes convictions soixante-huitardes bien ancrées, et je sais l'effort que tu devras faire pour répondre à mes attentes. Tu nous as rarement fessées mes soeurs et moi dans notre jeunesse, laissant ce soin à Maman qui s'en chargeait avec zèle, mais qui hélas n'est plus là. Maintenant, j'ai besoin de toi.

J'ai par moment beaucoup trop profité de la liberté offerte par ma vie d'étudiante, loin de ta tendre surveillance. Je ne suis pas toujours fière de ce que j'ai fait, et j'ai un peu l'impression d'avoir trahi la confiance que tu m'avais accordée en me laissant partir au loin.

Ce cycle de réflexion initié par l'ACJF autour de l'autorité parentale et de la discipline a été une révélation pour moi. J'ai compris que c'était ce dont j'avais besoin.

Je souhaite donc, jusqu'à mon mariage, repasser pleinement sous ton autorité et ta discipline. J'accepte pour cela de recevoir à nouveau la fessée.

Pour l'instant, ma pudeur est encore trop à vif, je ne suis pas prête à accepter d'être déculottée. Mais je suis consciente que, pour recevoir une fessée digne de ce nom, il me faudra tout de même être troussée. Je l'accepte.

Reconnaissant que certaines fautes doivent être plus sévèrement punies, je suis consciente qu'il m'arrivera peut-être de recevoir la brosse à cheveux. Je m'en remet à ta justice, à laquelle je me soumettrai quoi qu'il m'en coûte.

En prenant cet engagement, je sais que je passerai par des moments difficiles. J'y suis prête. Je ne veux plus bénéficier de cette immunité conférée par l'âge, me permettant d'échapper aux punitions que je mérite. Je veux être tenue pour responsable, et assumer les conséquences de mes actes.

Camille



samedi 4 août 2018

ACJF 23 - Tout cela c'était avant



Avant ce fameux cycle de réflexion mené à l'ACJF.

Maintenant Camille regrette profondément ses insolences et désobéissances  passées. Elle voudrait maintenant que Papa la reprenne sérieusement en main, exerce sans complexes une pleine autorité sur elle. Elle a même découvert que la fessée pourrait beaucoup l'aider.

Oh ! Pour l'instant, elle ne se sent pas prête à accepter d'être troussée... et encore moins... déculottée !

Pourtant, ses amies l'ont convaincue : elle sait que c'est ainsi qu'une fessée doit être donnée, et reçue. 

C'est la main droite du père qui doit saisir l'ourlet de la jupe et la retrousser, puis l'élastique de la culotte afin de l'abaisser, et enfin enflammer la peau nue de son derrière, tout vulnérable et sans aucune protection. 

C'est son bras gauche qui doit la maintenir bien fermement par la taille, afin qu'elle ne puisse s'échapper et reçoive jusqu'au bout la punition bien méritée, jusqu'à ce que, désespérément, elle implore son pardon et promette d'avoir à l'avenir une conduite exemplaire, et que Papa en soit convaincu.

Elle n'a pas osé en parler à Papa, ni même lui écrire une lettre. Il le faudrait, pourtant.

Heureusement Papa est allé à cette réunion animé par leur aumônier, le père Olivier. Il sait donc, maintenant !

Papa acceptera-t-il de réendosser ce rôle ? Comment va-elle-oser reparaître devant lui, elle parfois si insolente auparavant ? Rien qu'à y penser elle est rouge de honte. 

Elle prie le Ciel pour qu'il ne lui demande pas de s'expliquer, mais qu'il reformule simplement ce qui l'attend, la prévenant bien de ce qui va lui arriver, lui demandant de confirmer, en toute connaissance de cause, son accord et son acceptation.


jeudi 2 août 2018

ACJF 22 - Enfin rassurées

Bonjour les filles,

"Nous recevons à nouveau le père Olivier, qui va nous faire un retour suite à la conférence à laquelle ont été conviés nos parents la semaine dernière. Père, je vous laisse la parole"

"Merci Valentine ! Bonsoir les filles !"


"Mes chères demoiselles, je suis très heureux de vous annoncer de très bonnes nouvelles.

Vos parents sont tous venus à la réunion à laquelle je les avais invités de votre part. Ils se sont montrés extrêmement intéressés et attentifs, et ont posé de nombreuses questions auxquelles j'ai tenté de répondre de mon mieux...


Et le petit buffet dinatoire qui a suivi a été l'occasion de discussions passionnées entre eux. Entre parents novices, mais aussi entre novices et expérimentés...


Je suis certain qu'ils auront à coeur de ne pas vous décevoir. 

J'espère que, de votre côté, vous ne le regretterez pas. Comme vous le savez la fessée n'est pas un moment agréable. C'est une expérience physiquement éprouvante, au cours de laquelle vous aurez alors une pleine conscience de cette partie de votre corps. J'espère que cette expérience vous sera spirituellement bénéfique.


Pour terminer, je voudrais inviter celles d'entre vous qui ne l'auraient pas encore fait, à écrire une lettre à leurs parents. Vous pourrez y expliquer les raisons de votre choix, vos attentes en matière de discipline, les limites que vous acceptez ou posez. Cette lettre peut également être l'occasion d'avouer, même sans les détailler, des fautes que vous auriez commises, et pour lesquelles vous ressentiriez le besoin d'être punies. Chacune de vous est unique et chaque lettre sera donc unique."



Pendant que le Père leur confiait ces réjouissantes nouvelles, les jeunes filles écoutaient, heureuses.

Certaines, parmi les novices, paraissaient en même temps comme médusées. 


Maintenant en effet, l'auraient-elles voulu, il était trop tard pour faire machine arrière. Leurs parents étaient au courant ; ils avaient compris et accepté ce nouveau rôle. Les vacances se rapprochaient à grands pas. Vendredi en quinze, elles reprendraient le chemin de la maison familiale. Elles n'avaient maintenant plus aucun doute sur ce qui les y attendait,


et l'inquiétude se lisait sur certains visages.


Une fois que leur aumônier eut pris congé, les jeunes filles restées entre elles tentèrent, en plaisantant, de se rassurer mutuellement.


Avec l'aide d'un verre de vin certaines esquissèrent même un pas de danse... comme pour oublier une autre danse qui les attendait bientôt !


( à suivre )