samedi 25 novembre 2017

ACJF (5) - Confession et fessée (peine temporelle)

Lorraine :
"Je voudrais rebondir sur ce sujet de la confession : la fessée peut également intervenir après. Personnellement c'est ainsi, grâce à mon confesseur, que je suis revenue à la fessée.
Je m'explique. Après nous avoir donné l'absolution, le prêtre peut également nous proposer une "peine temporelle", à titre de purification.
Je voudrais à ce sujet vous lire ce qu'en dit le petit livret diffusé par la conférence des évêques à l'occasion de l'année jubilaire de la Miséricorde, décrétée par notre bon Pape François :


"Tout pêché demande une double réparation. D'abord en faisant appel à la miséricorde de Dieu, notamment à la messe (c'est la préparation pénitentielle) et en demandant le sacrement de la pénitence et de la réconciliation (la "confession"). Ensuite en cherchant à réparer le mal commis, par exemple en avouant la vérité .../...

Aussi le Seigneur, dans sa justice et sa miséricorde, impose-t-il une peine liée à notre pêché, tant pour que soit rendue justice à celui que nous avons lésé, que pour que nous luttions plus efficacement contre les conséquences à long terme de notre pêché. Cette peine, on l'appelle "peine temporelle". Le pêcheur, bien que déjà pardonné par Dieu, peut encore avoir besoin de la purification de la peine temporelle

L'indulgence divine est donc intimement liée à une conversion du coeur et à une démarche manifeste de réparation, proposée non seulement au cours des années saintes, mais aussi de bien d'autres manières..."

"Je poursuis mon histoire. J'avais 19 ans et j'avais fait une grosse bêtise. Je suis donc allée à confesse. Mon directeur de conscience m'a écouté attentivement et m'a posé quelques questions. Après m'avoir donnée l'absolution il m'a fixé une peine temporelle. Je devais écrire une lettre à mes parents où je leur avouait ce que j'avais fait, ainsi que l'origine de ma démarche, et accepter docilement la punition qu'ils m'infligeraient.


Je dois avouer que mon confesseur connaissait très bien ma famille et mes parents, et je crois donc qu'il se doutait de se risquait de m'arriver. Quelques jours après l'arrivée de ma lettre mes parents m'ont en effet prise à part et vertement sermonnée. J'étais vraiment dans mes petits souliers ! Enfin le verdict est arrivé, annoncé par mon père : j'allais pour ma faute recevoir une fessée magistrale.


J'ai bredouillé que j'acceptais, puis ma mère ma prise par la main pour m'entrainer dans sa chambre. Une chaise trônait au milieu, la brosse à cheveux maternelle sur le coussin. Maman s'en est saisie, s'est assise et m'a couchée en travers de ses cuisses. Maman a commencé la fessée sur ma jupe, mais n'a ensuite pas tardé à me trousser. La douleur était déjà intolérable. J'ai cru défaillir quand ma mère m'a abaissée la culotte ! J'ai vraiment passé un mauvais quart d'heure. Une de ces fessées qui comptent dans la vie d'une jeune fille ! "




samedi 18 novembre 2017

ACJF (4) - Autorité parentale : la fessée


Valentine reprend la direction du débat :
"Est-ce que certaines d'entre vous, ici, ne sont pas d'accord avec le principe de l'autorité parentale sur les jeunes filles majeures que nous sommes ?"

Elisabeth lève la main :
"Sur le principe de l'autorité parentale je n'ai aucun problème. Par contre tu as évoqué tout à l'heure les châtiments corporels. J'accepte naturellement l'autorité de mes parents. J'avoue même que j'en ai parfois bien besoin ! Mais je ne sais pas comment je réagirais si mes parents s'avisaient de me me donner à nouveau la fessée. Ils ont arrêté de m'en donner depuis que je suis réglée, et je ne crois pas que je pourrais l'accepter."



Sarah prend la parole pour lui répondre :
"Je te comprend Elisabeth. Si tes parents voulaient, tout d'un coup et de force, t'administrer une fessée, ce ne serait sans doute pas la bonne façon de procéder, et risquerait de s'avérer contre-productif. Les parents doivent tenir compte de l'âge et de l'autonomie des leurs enfants, et négocier avec eux. Certaines règles ne doivent pas être imposées, mais introduites en douceur. "

"Même négociée, comme tu dis, je me vois mal accepter que mes parents me fessent à nouveau !", répond Elisabeth, la mine dubitative.



Alix intervient :
"Elisabeth, j'étais exactement dans le même cas que toi. Et pourtant, s'il m'arrive à nouveau aujourd'hui de recevoir la fessée, c'est à ma demande. Je pense que certaines règles de discipline gagnent à être initiées par les jeunes filles elles-même. En ce qui me concerne c'est moi même qui ai demandé à mes parents de me donner à nouveau la fessée. Je sentais le besoin d'être recadrée et punie. Ils ont accepté. Je le vis très bien et je leur en suis très reconnaissante."

Elisabeth : "ça alors ! Quand même, j'aurais trop honte !"



Ségolène : "Justement. Je crois que la honte fait partie de la fessée. Comme la douleur. Ce n'est certes pas agréable sur le moment, mais justement c'est grâce à la honte et la douleur que la fessée est si efficace. Les deux sont complémentaires, et font en quelque sorte partie de la thérapie. Une bonne fessée nous permet alors de nous sentir punie, puis pardonnée. Mais cela ne dispense en aucun cas d'aller, avant ou après, nous confesser à l'église ! "




samedi 11 novembre 2017

ACJF (3) - L'autorité parentale (suite)


Ségolène reprend :
"Selon moi, l'autorité parentale ne cesse donc pas à la majorité. Dix-huit ans est une limite parfaitement arbitraire. D'ailleurs auparavant la majorité était fixée à 21 ans. Pourquoi une jeune fille, qui était sous l'autorité de ses parents à 20 ans passés, ne le serait plus aujourd'hui dès qu'elle atteint ses 18 ans ? C'est absurde ! Nos parents restent nos parents. D'ailleurs nous sommes pour beaucoup étudiantes et toujours dépendantes d'eux. Nous vivons encore sous leur toit, au moins le week-end pour celles qui viennent de province. Pour ma part, je pense que la limite est le mariage. Nous passons alors sous l'autorité de notre mari, pour fonder avec lui et sous sa direction une nouvelle famille."



Larges approbations dans la salle

Margot demande la parole :
"Je suis entièrement d'accord. La Bible nous demande d'obéir à nos parents et de les respecter. Nous avons de plus besoins d'eux, de leur expérience, des limites qu'ils peuvent nous fixer. Cette autorité s'exerce à notre service et pour notre bien. Je pense donc comme Ségolène que, jusqu'à notre mariage, nous devons respecter leur autorité et leur obéir."




Valérie intervient :
"Pour ma part j'ai bientôt 24 ans. J'ai terminé mon master 2 cette année. Je viens de trouver du travail et de prendre un studio.



Je suis donc maintenant matériellement et financièrement indépendante de mes parents. Dans ce cas je pense que l'autorité parentale se distend inévitablement. Par exemple je nai pas de compte à leur rendre si je sors ou rentre plus tard le soir. De même ils ne sauront pas qui je reçois chez moi. Me connaissant, j'ai peur d'abuser de ma prochaine liberté. Mais comment mes parents pourraient-ils maintenir leur autorité dans ces conditions ?"



Ségolène lui répond :
"Effectivement, c'est plus compliqué. Mais dans ce cas c'est à toi de leur en donner la possibilité et l'opportunité. Tu t'entend bien avec tes parents ?"

"Oui, bien sûr ! Surtout avec ma mère. J'ai beaucoup de complicité avec elle."



"Et bien, si tu as le sentiment que tu as abusé de ta nouvelle liberté, confesse-toi à ta mère, afin de lui offrir la possibilité de te recadrer. Tu peux même lui en parler dès à présent, afin de préparer cette nouvelle étape de ta vie avec les meilleures chances de succès."

"Tu as raison. Merci ! C'est ce que je vais faire." répondit Valérie avec un sourire radieux.




samedi 4 novembre 2017

ACJF (2) - Cercle de réflexion sur l'autorité parentale (et ses substituts éventuels)

"Bonsoir les filles ! Un peu de silence s'il vous plaît."

...le brouhaha se calme...



"J'espère que les partiels et les vacances se sont bien passés pour chacune d'entre vous. Ce soir nous débutons notre nouveau cycle de réflexion. Après dépouillement de vos réponses à notre petit sondage, et consultation de notre aumônier le père Olivier, le bureau a fixé le thème de réflexion pour cette année scolaire. Nous réfléchirons et débattrons donc sur l'autorité parentale, et ses substituts éventuels."

... murmures dans la salle, certaines palissent ou rougissent...



"Nous sommes quasiment toutes majeures ici. Entre 18 et 26 ans pour la grosse majorité d'entre nous. Que peux, à notre âge, signifier l'autorité parentale ? Est-ce un vieux souvenir, peut-être jeté aux orties, ou est-ce encore d'actualité ? Comment la ressentons-nous ? Comment s'exerce-t-elle ? Qu'en pensent nos parents ?



Certaines d'entre nous reçoivent-elles encore, ou à nouveau, des châtiments corporels ? Comment le vivent-elle ? Est-ce à leur initiative, ou contraintes par leurs parents ? Je vous propose donc, à partir de e soir, de débattre sans tabous sur ce thème qu'il nous a paru intéressant d'explorer. "

... un silence religieux règne sur la salle, trente paires d'yeux fixent attentivement Valentine, qui poursuit...



"Pour débuter, je vous propose que nous relisions la Bible. Que nous dit-elle sur l'autorité parentale ? J'appelle Ségolène à me rejoindre au micro."

... Ségolène se lève alors et rejoint la tribune...

"Merci Valentine. Bonsoir les filles. Je vais donc vous relire un extrait que vous connaissez sans doute toutes par coeur, le début du chapitre 6 de la lettre de l'apôtre Paul aux Ephésiens :

   "Enfants, obéissez à vos parents comme le Seigneur le veut, car cela est juste.
   Honore ton père et ta mère - c'est le premier commandement avec une promesse - afin que tu sois heureux et vive longtemps sur terre.
   Et vous les parents, ne poussez pas vos enfants à la révolte, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur"
... Amen !


mercredi 1 novembre 2017

Aumônerie Catholique des Jeunes filles - ACJF

Nous allons maintenant démarrer une nouvelle série, qui aura pour cadre l'Aumônerie Catholique des Jeunes filles ou ACJF, initialement fondée dans les années 1930 sous la dénomination d'Aumônerie Catholique Etudiante Féminine.


Confrontée à une certaine érosion de ses effectifs et aux mutations de la société, notamment le développement de l'activité professionnelle féminine et le recul de l'âge au premier mariage, elle a en 1981, dans un grand souffle rénovateur, élargie son objet et changé sa dénomination.

Elle prend la suite des aumôneries intégrées aux établissements secondaires et a désormais vocation à intégrer et encadrer l'ensemble des jeunes filles (non mariées) de culture catholique, ou en recherche spirituelle, qu'elles soient étudiantes ou jeunes professionnelles. Ses membres ont pour la plupart entre 18 ans et la jeune trentaine.


Une fois mariées, elles ont vocation à quitter l'ACJF pour intégrer d'autres mouvements d'action catholique, plus adaptés à leur nouvel état et responsabilités.



Sous la direction des évêques et de leurs délégués à la jeunesse, l'ACJF entend prendre toute sa part dans l'annonce de la Bonne Nouvelle. Elle propose aux jeunes filles un cadre convivial pour des rencontres et sorties amicales, parfois mixtes.






Surtout, ses membres se retrouvent également une ou deux fois par mois pour des ateliers de réflexion spirituelle et morale. Elle peuvent, si elle le souhaite, y inviter leur aumônier de secteur ou une autre personnalité qu'elles choisissent.


Loin du brouhaha et des pressions de la pensée dominante elle peuvent alors, entre filles et dans un climat intime et bienveillant, discuter et exprimer sans crainte leurs différences.



Le but étant de raffermir leur engagement de mener une vie saine, heureuse et droite, éclairée par les principes de la foi et de la morale chrétienne



afin d'être bien prêtes lorsque le grand jour arrivera