vendredi 30 mars 2018

ACJF 16 - Conférence (fin) - Service Interdiocésain de la Pénitence


J'ai entendu que pour certaines d'entre vous il est difficile, voire impossible, pour des raisons matérielles ou psychologiques, de demander à leurs parents de veiller strictement sur leur conduite et de leur administrer la discipline lorsqu'il le faudrait.




L'Eglise est consciente de cette difficulté. Pour y remédier elle a créé le Service Interdiocésain de la Pénitence (SIP en abrégé), dont je suis également responsable pour la région parisienne.

Le Service Interdiocésain de la Pénitence, sous l'éminente direction nationale de Monseigneur YVONA, recrute et forme un réseau d'hommes et de femmes, religieux ou laïcs (des pères et mères de famille), les "Délégués du SIP". Ils ont chacun reçu une Lettre de Mission après que leur excellente moralité ait été strictement vérifiée et contrôlée (certification ISO 9001 en cours).

Le SIP permet ainsi aux jeunes filles et jeunes femmes qui le souhaitent d'être orientées vers une personne de confiance qui leur administrera la fessée qu'elles méritent.



Pour celle qui le souhaitent, les Délégués du SIP peuvent également assurer un suivi personnalisé et régulier, à base d'entretiens périodiques... et là encore de fessées chaque fois qu'il le faut.






Sur demande de la jeune fille, en particulier lorsqu'elle n'ose pas le leur expliquer directement, le Service Interdiocésain de la Pénitence peut également contacter de sa part ses parents afin de leur expliquer les choses. Le SIP peut également leur donner des conseils, afin de les aider à exercer de la meilleure manière cette  responsabilité renouvelée. Cette information peut se faire de manière personnalisée, ou par le biais de réunions collectives d'information.

Ces réunions peuvent être mixtes, c'est à dire regroupant les parents et leurs filles


ou réservées aux parents. Ce sont généralement les mères qui se montrent le plus impliquées.


C'est le format que je préfère, car j'ai constaté que la parole y est plus libre et les échanges d'informations plus féconds.



Justement, vos responsables Valentine et Ségolène m'ont suggéré d'étudier la possibilité d'organiser prochainement une réunions de parents. A cet effet, elles vont passer dans les rangs pour vous distribuer une Fiche contact SIP. J'invite celles qui sont intéressées par la réunion de parents, à les remplir et les remettre à vos responsables au plus vite.





samedi 24 mars 2018

ACJF 15 - Conférence du Père Olivier (suite)


C'est là qu'interviennent deux remèdes.

L'un est universel, et doit donc être toujours respecté : c'est la confession des fautes



l'autre, non systématique mais souvent extrêmement bénéfique : c'est la fessée.



La confession des fautes peut prendre plusieurs formes, qui ne s'excluent pas.

Il s'agit bien sûr de sacrement de réconciliation, par lequel, au moins une fois par an, avant Pâques, vous confessez vos fautes au prêtre, qui vous donne ensuite, outre une éventuelle pénitence, l'absolution divine.



La confession des fautes peut ou doit également selon les cas, être pratiquée envers la personne offensée, qui pourra alors se sentir reconnu et accorder son pardon,



et la personne ayant autorité sur vous, qui pourra décider d'une punition...




Par ailleurs, dans toute société - la société en général, mais également l'Eglise, ainsi que la famille et le couple, pour aller du plus général au plus particulier - la désobéissance aux lois doit être punie.



La fessée est, dans le cadre familial, la punition par excellence adaptée aux jeunes filles et jeunes femmes.

Elle peut être sévère ou plus légère. Elle peut être administrée à la main ou, pour plus de sévérité, avec l'assistance d'un instrument, tel par exemple qu'une brosse à cheveux.



Elle peut être appliquée sur la jupe, mais également sur la culotte



ou, et c'est la forme la plus traditionnelle et la plus effective, directement sur la peau des fesses. C'est cette dernière méthode que je recommande.



La fessée, librement acceptée dans son principe, décidée et administrée ensuite souverainement par le père ou la mère pour les jeunes célibataires, et ensuite par le mari, ou toute autre personne à qui vous aurez librement consenti cette autorité et ce pouvoir, contribue à expier les fautes, à purger des sentiments de culpabilité, et à repartir du bon pied.



.../...

D'après les retours que j'ai, certaines d'entre vous en ont déjà parlé à leur parents, leur expliquant leurs besoin et leur demandant de raffermir leur autorité et resserre leur contrôle. Je les en félicite.

Des fessées ont d'ors et déjà été appliquées.



D'autres le seront prochainement : quand les parents et les filles se sentiront prêts ; ou quand les fautes seront confessées.




( fin de la deuxième partie )

dimanche 18 mars 2018

ACJF (14) - Conférence du Père Olivier (1ère partie)


Bonsoir Mesdemoiselles,

Je tiens tout d'abord à vous féliciter sincèrement, et à vous faire part de mon émotion et mon admiration.

Vos animatrices m'ont fait une synthèse de vos débats depuis la rentrée de septembre. Ils sont de haute tenue et extrêmement réconfortants. Vous démontrez avec éclat, Mesdemoiselles, que pouvez être à la fois des jeunes filles modernes, des étudiantes sérieuses ou des professionnelles consciencieuses, ayant l'ambition de réussir votre vie sous tous ses aspects, y compris professionnel, tout en restant des femmes vertueuses et de bonnes chrétiennes, fermement attachées aux valeurs et enseignements de l'Eglise.



Au delà de la légitimité et des bienfaits du combat et des conquêtes féministes, qui ont apporté aux femmes l'égalité des droits, une liberté et un respect inégalés, vous êtes conscientes, Mesdemoiselles, que la liberté doit être encadrée par des devoirs, auxquelles vous êtes très attachées.



Parmi ces valeurs figure une organisation traditionnelle et hiérarchique de la famille, dans laquelle les pères et mères de famille ont autorité sur leurs enfants, autorité qui ne s'efface pas d'un coup, ceci encore plus pour les filles, lorsque celles-ci atteignent l'âge de 18 ans, la majorité légale.



Comme vous le savez, ce n'est que par le mariage (ou à minima la vie commune) que vous échapperez à l'autorité de vos parents, à qui vous devrez néanmoins toujours le respect.


Vous passerez alors sous l'autorité de votre conjoint, qui doit être bienveillante et s'exercer pour le bénéfice du couple et de la famille, et non de manière égoïste ou capricieuse. L'égalité juridique que vous accorde le droit positif, Mesdemoiselles, ne vous libère pas de ce devoir de respect de l'autorité de votre mari, chef de famille instauré par la loi naturelle et le dessein divin.




Parmi ces valeurs figure également la chasteté. La chasteté s'adresse à tous, hommes et femmes, célibataires et époux. La chasteté ne se confond pas avec la virginité, et encore moins la pudibonderie. Mais elle implique la pudeur, une certaine tenue et retenue, le respect de soi et des autres.


Sur ce plan, historiquement et traditionnellement, la société est nettement plus exigeante envers les femmes et les jeunes filles. Les sociologues appelle cela le "double standard". Cela vous semble parfois peut-être injuste ; mais c'est ainsi. Il faut en être conscientes et s'y soumettre. L'accepter et,  avec la souplesse que permet notre monde et notre époque, et s'efforcer de le respecter.




En ce domaine les prescriptions et les attentes ne sont plus aussi strictes que par le passé ;  les fautes et les manquements sont moins lourdement sanctionnés ; mais le cadre s'imposant aux femmes n'ont pas fondamentalement changé.



Certes il n'est pas toujours aisé de concilier votre liberté avec la tradition. L'Eglise, par l'intermédiaire de ses pasteurs d'hier comme d'aujourd'hui, édicte des prescriptions ou recommandations, des commandements ou des interdictions. Mais nous ne sommes pas des anges, mais des êtres de chair et de sang.


Au final c'est la conscience individuelle de chacune, compte tenu également des contingences de la vie, qui prime et dirige vos actes et votre vie.



Les inévitables transgressions peuvent donc, et c'est salutaire, entrainer un sentiment de faute et de culpabilité. La honte, ces remords, peuvent être légers, ou plus lourds à porter.


( fin de la première partie )

dimanche 4 mars 2018

ACJF (13) - Une préparation au mariage (suite)

Virginie poursuivie :

"... Cela implique parfois, lorsqu'elle le mérite, ou qu'il sent qu'elle en a besoin, de la punir. 



"Personnellement, et compte tenu de l'intimité qui règne entre eux, je pense que le moyen le plus simple, le plus efficace et le plus naturel qu'ait un mari de punir sa femme est de lui donner la fessée. A condition qu'il ne le fasse pas trop durement, et certainement pas brutalement."



Je crois que, en tant que femme, une certaine soumission nous est naturelle lorsque nous nous sentons en confiance. Dans ces conditions, je crois que la fessée est un penchant naturel chez nombre d'entre nous. Recevoir une bonne fessée, même si sur le moment cela fait mal et on aimerairait y échapper, c'est au fond une situation rassurante et qui nous fait du bien."



"Si cela a été préalablement discuté entre eu et qu'elle a donné son accord il ne s'agit pas de violence conjugale, mais au contraire d'une des facettes de l'amour conjugal, et de la protection que l'homme doit à la femme qui s'est donnée à lui."