Après y avoir murement réfléchi, Camille pris la décision d'avouer rapidement sa faute. Elle risquait une grosse fessée - qu'elle admettait mériter - mais tenait à soulager sa conscience.
A 21h, fatiguée par le voyage, elle annonce à son père qu'elle montait faire sa toilette.
Une demi-heure plus tard elle redescendit, passa la tête par la porte du salon :
"Papa, je vais me coucher. Tu montes m'embrasser ?"
"Oui ma chérie, et nous ferons un petit point."
À ces mots Camille piqua un fard et baissa les yeux. Elle tourna les talons et monta dans sa chambre.
Lorsque Papa poussa la porte Camille était sous la couette jusqu'à la poitrine, les bras sortis sagement étendus devant elle, la tête relevée par l'oreiller.
Papa s'assit à côté d'elle. Il lui pris tendrement les mains, la regardant avec amour et fierté.
"Papa, je ne suis pas une sainte. Je ne suis pas aussi sage et obéissante que tu crois. J'ai gravement abusé de ma liberté, et de la confiance que tu m'avais donné."
"Que s'est-il passé ma chérie ?" répondît Papa, toujours souriant, mais interrogateur.
"C'était l'été dernier. Pendant les vacances avec ma copine. J'ai fait une grosse bêtise."
"J'avais en effet remarqué que tu avais l'air un peu bizarre en rentrant. Que s'est-il passé?"
"Un matin, en faisant le marché, nous nous sommes faites draguer par deux garçons, et... ça a été trop loin. Nous avons passé la journée eux... Et nous n'avons pas été sérieuses, comme il aurait fallu."
"Tu veux me dire... que ça s'est terminé..."
"J'ai bien essayé de ne pas aller trop loin... je ne voulais pas le vexer..."
"Ne tourne pas autour du pot Camille. Comment cela s'est-il terminé ?"
"Oui Papa. Ça s'est terminé au lit. J'ai vraiment honte d'avoir agi ainsi !"
"Tu avais 20 ans. C'est un peu jeune effectivement. D'autant que tu n'étais ni mariée, ni même simplement fiancée avec lui. Ce n'est effectivement pas la conduite que l'on serait en droit d'attendre d'une jeune fille catholique."
"Perdre ma virginité de cette façon... J'ai vraiment honte Papa."
"As-tu déjà été punie pour cette faute Camille ? Je veux dire, autrement que par tes remords ?"
"Non Papa. Pas encore" lui répondit-elle en soutenant fixement mais humblement son regard.
"Et bien ma fille, tu vas recevoir ta première fessée à la brosse à cheveux. Je sais que c'est sévère, et que tu va vivre un moment particulièrement difficile. Mais cette fessée doit être unique, comme l'est toujours la perte de sa virginité pour une jeune fille."
"Je te promet que cela va être une fessée mémorable. Tu ne vas pas être à la fête. "
"Je le mérite, Papa."
"Et naturellement, ce sera une fessée déculottée."
"Oh non Papa ! Je t'en supplie ! Pas la culotte ! Ou sinon pas à la brosse !"
"Ma petite fille, tu n'as plus le choix."
"Non Papa, pas la culotte ! Je t'en supplie ! "
"Camille, pour faire ce qu'il avait à faire, le garçon t'a bien enlevé ta culotte ? Et tu t'es laissée faire ? "
"Oui Papa" répondît Camille, d'une toute petite voix.
"Et bien ma fille, c'est donc encore ce qui va se passer ce soir !" répondit Papa, en se levant et saisissant la brosse à cheveux en bois posée sur la coiffeuse.
Il l'essaya brièvement sur la paume de sa main gauche : "C'est parfait. Ça va chauffer."
Puis il s'assit à l'angle du lit, intimant à Camille l'ordre de le rejoindre immédiatement.
Le cœur battant la chamade, la pauvre Camille obéit docilement, sortit de son lit et vint s'allonger sur les genoux de son père.
Elle reçu ce soir une fessée mémorable, comme elle n'en avait jamais reçu de sa vie. Alternant la main et la brosse, son père la mena aux supplications. Elle se coucha ce soir les fesses en feu et écarlates, et s'endormit immédiatement.