dimanche 27 décembre 2009

Une épouse indocile

Evelyne est une jeune femme dépensière, très portée sur la toilette. Aussi, son mari a-t-il fini par être obligé de lui fixer un double plafond pour ses dépenses d'habillement :
- plafond global mensuel de 1000 F,
- plafond par pièce d'habillement (400 F pour une jupe, 300 F pour un polo ou chemiser,…).



Bien évidemment , il arrivait souvent à Evelyne de dépasser plus ou moins son plafond autorisé. C'était notamment le cas de ces 3 derniers mois. Son mari la grondait, mais elle était très habille à se faire pardonner ces désobéissances.

Le 10 de ce beau mois de Mai, il ne restait déjà plus à Evelyne que 200 francs sur son enveloppe mensuelle. Pourtant ce jour ci, passant devant la boutique Cacharel près de son bureau, Evelyne craqua encore pour un joli polo couleur corail à 380 francs… et une adorable petite jupe rouge à 500.

En attendant Julien ce soir là, Evelyne était tout de même un peu inquiète. Le mois dernier elle avait déjà dépensé plus de 1400 francs. Son mari l'avait longuement sermonnée, et elle avait l'impression de n'avoir échappé que de justesse à la fessée.

"Faute avouée est à moitié pardonnée" se dit-elle pour tenter de se rassurer."Je vais tout lui dire dès son retour du bureau, et essayer de lui faire, encore une fois, avaler la pillule". Elle revêtit les objets de sa faute, se recoiffa et retoucha son maquillage. Bientôt, Julien rentra.

Evelyne : "Bonsoir mon chéri !" dit-elle se jetant à son cou.

Julien : "Bonsoir mon amour. Comme tu es belle ce soir !"

Evelyne : "Oui..J'ai deux nouvelles à t'annoncer ce soir : une bonne et une auvaise. Je commence par la bonne ?"

Julien : "Comme tu veux ma chérie."

Evelyne : "Tu l'as déjà vue mon amour" lui dit-elle alors, tournant d'un tour complet sur elle même, "Joli non ?"

Julien : "Ravissant ! Absolument ravissant" dit-il en l'admirant longuement. "Et quel est la mauvaise nouvelle ?

Evelyne : "Et bien…c'est que ça a couté un peu cher…"



Julien : "Combien ?"

Evelyne : "A vrai dire, ça m'a couté la peau des fesses ! Heu, je veux dire que j'ai un peu dépassé les limites que tu m'avais fixées…"

"Combien ma chérie ?" répéta Julien l'air sérieux.






" 380 francs le polo, et 500 francs la jupe. … Tu connais le proverbe : en Mai fait ce qu'il te plait ! Enfin je plaisante mon chéri…excuse-moi… c'était tellement mignon…et j'étais sûre que cela te plairait !"

"Une jupe à 500 francs et polo à près de 400 ! Et cela te mène à combien depuis le début du mois ?"

"1680" murmura Evelyne en baissant la tête.

"Ce qui me plairait aussi, c'est d'être obéi de ma femme !"

"Je te demande pardon. Je ne recommencerai plus."

"J'y compte bien ! Et je vais faire ce qu'il faut pour ! Je vais faire ce que j'aurai du faire depuis longtemps : je vais t'administrer une bonne fessée, une correction dont tu te rappelera quand tu feras à nouveau les magasins. En attendant tu vas avoir les fesses de la couleur de ta jupe !"

"Oh non ! Je t'en supplie mon chéri ! c'est promis, je ne recommencerai plus !"

"Je le pense en effet" répondit Julien inflexible. "Allez viens !"

"Non ! Pas la fessée !"

"Inutile de discuter, Evelyne. Ma décision est prise." Lui répondit son mari en la prenant par le bras.





"Pas trop fort s'il te plait, je ne recommencerai plus, je te le promet !" supplia Evelyne, quand Julien  l'installa sur ses genoux. "Je te demande pardon" implorait-t-elle encore comme son mari lui retroussait la jupe et la déculottait.

 ...Et Evelyne reçut sa fessée...





Après s'être rajustée, elle demanda à nouveau pardon à son mari, et lui promis d'être plus obéissante à l'avenir. Ils terminèrent la soirée en amoureux.



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