vendredi 19 mai 2017

Sanction disciplinaires - Fin : la fessée d'Isabelle

Ayant ainsi épuisé tous les recours, sans succès et même à son détriment ainsi que nous l'avons vu, la jeune Isabelle se résolu à contacter la DRH, Mme DUBARDIER, afin de prendre RV pour sa fessée. L'emploi du temps de cette dernière étant chargée cette semaine, il fut convenu d'un rendez-vous le vendredi suivant à 10h.

Au jour et à l'heure dite Isabelle se présenta devant le bureau directorial et frappa doucement à la porte. Mme DUBARDIER vint lui ouvrir.

"Ah ! Bonjour Isabelle, comment allez-vous ?

"Heu... bien" répondit-elle timidement

"C'est aujourd'hui le grand jour. Vous êtes prête ?"

"Oui Madame" répondit Isabelle en baissant la tête.

 "Asseyez-vous Isabelle. La brosse est sur mon bureau. Il ne manque plus que vos collègues féminines du service comptabilité. Je vais téléphoner pour les prévenir."

"Bonjour Mme Parmentier, je cherchais à joindre la cheffe comptable Mme Calendra...
Ah ! Elle est en vacances... vous assurez donc l'intérim... J'ai la jeune Isabelle dans mon bureau... oui, pour sa fessée... Pourriez-vous venir avec l'ensemble des collaboratrices féminines du service pour assister à sa punition ? Je vous remercie."

"Ne vous inquiétez pas Isabelle, elles ne vont pas tardez. Voulez-vous un verre d'eau ?"

"Oui, s'il vous plaît. Merci"

... /...

"Entrez donc je vous en prie. Oh ! mais vous êtes bien peu nombreuses !"

"Oui, cette punition tombe en pleines vacances scolaires, les mamans sont absentes."

"C'est bien dommage, mais tant pis. Isabelle, venez s'il vous plaît vous allonger sur mes genoux."

"Oui Madame" répondit-elle résignée et obéissant aussitôt.

"Mme Marquez ! Veuillez s'il vous plaît éteindre et ranger ce téléphone portable."

"Mais, Mme Dubardier ! C'est pour les absentes !"

"Je regrette Mme Marquez, mais les absents ont toujours tord. Je plaisante. En fait la loi ne permet pas l'enregistrement de vidéogrammes des sanctions appliquées. Personnellement je le regrette. Mais de par mes fonctions je dois faire respecter le droit. Je suis désolée."

"Bien Madame" répondit Mme Marquez en obtempérant.

"Vous êtes prête Isabelle ?"

"Oui Madame" répondit celle-ci d'une voix à peine audible

Sur ce la directrice abattit la brosse sur la jupe d'Isabelle. Elle procéda ainsi une trentaine de fois, alternant droite et gauche, sous l'oeil intéressé et légèrement moqueur de ses collègues de travail.

Mme Dubardier marqua alors une pause, puis saisit l'ourlet de la jupe d'Isabelle et la troussa soigneusement, dévoilant un délicieux petit slip violet ourlé de dentelle. La brosse repris son ouvrage, alternant toujours gauche et droite, pour une bonne soixantaine de claques. Isabelle était visiblement à la peine, serrant les dents et ne parvenant plus à éviter de gémir et se tortiller.

La DRH marqua une nouvelle pause, puis expliqua à Isabelle qu'après ce petit échauffement les choses sérieuses allaient commencer. Isabelle poussa un petit cri de terreur quand Mme Dubardier lui abaissa la culotte jusqu'aux genoux.

Et la danse commença. Isabelle criant, pleurait, s'agitait mais, fermement tenue à la taille par la main d'acier de Mme Dubardier, ne parvenait pas à échapper aux assauts de la brosse. Pendant de très longues minutes, la brosse s'abattit sans pitié sur ses fesses maintenant sans défense, peinant d'un rouge toujours plus vif son pauvre derrière martyrisé. Les regards des collègues étaient maintenant plein de pitié et de sollicitude, certaines écrasant même quelques larmes.



EPILOGUE : Par une application proactive de ces réformes novatrices, l'entreprise ITIXYS - anciennement Les Etablissements Jules BERNARD et fils - prouva une nouvelle fois sa modernité, favorisant au passage l'initiative, l'esprit d'équipe et le bien-être au travail de ses collaboratrices.


samedi 13 mai 2017

Sanction disciplinaires - Isabelle : l'explication avec Maman

Après cette explication cuisante pour son amour propre, Isabelle se doutait en effet que l'explication avec Maman le serait tout autant, et pas seulement pour son amour propre.

Maman fut en effet fort marrie en apprenant le comportement de sa fille. Comme Papa l'avait bien deviné, elle décida qu'une fessée parentale s'imposait, même si une autre attendait la jeune fille à son travail.

Arrivée dans la chambre d'Isabelle elle commença par la sermonner vertement. Isabelle était toute penaude et au bord des larmes. Elle ne fut pas surprise quand Maman lui annonça la fessée.


Maman sait sa fille par le bras et l'allongea sur ses genoux. Même si Maman n'avait pas précisé, Sophie se doutait bien de ce qui l'attendait : une bonne fessée déculottée !


En effet la jupe fut rapidement retroussée, dévoilant une fine culotte de coton blanc, qu'Isabelle implorât le Ciel de pouvoir garder.


Mais tel n'était pas l'avis maternel, seule juge en matière de fessées. Maman débuta néanmoins la fessée sur la culotte, avec vigueur et rapidité, s'interrompant de temps à autre pour sermonner à nouveau sa fille.


C'est au cours d'une de ces pauses qu'elle annonça à Isabelle, toute mortifiée, qu'elle allait maintenant la déculotter et passer aux choses sérieuses.


Isabelle reçut alors, pendant de longues minutes qui lui parurent une éternité, une magistrale fessée déculottée qui la laissa toute pantelante  et les fesses écarlates.


samedi 20 août 2016

Sanction disciplinaires - Isabelle ne s'avoue pas vaincue !

dimanche 17 avril 2016

Sanction disciplinaires - La punition d'Aïcha

Après avoir quitté l'entreprise Aïcha rentra directement chez elle. En sortant de la gare elle tomba sur son amie Fatiha et lui raconta tout, notamment sa honte et son anxiété au sujet de la punition qui l'attendait. Son amie, très versée dans la religion, tenta de la rassurer.


"Ne t'inquiète pas Aïcha, ta punition ne me semble pas haram. Comme tu me l'as expliqué tu vas certes être déculottée, mais seulement devant une femme, qui agit à titre purement professionnel. En somme, c'est comme quand nous allons voir notre gynécologue. Tout cela me semble parfaitement halal. Même pour cette Isabelle, qui sera fessée devant ses collègues féminines."

"Quand même, une fessée !"

"Oui, effectivement je ne doute pas que tu vas passer un mauvais quart d'heure. Mais reconnait que tu l'as mérité. C'est une épreuve qu'Allah t'envoie afin de te laver de ta faute. Prend là comme une bénédiction.Tu connait le hadîth "Douce est la verge pour celui qui se repend ?

"Oui. Bien sûr. Un de ceux que l'on serine aux femmes !"

"Aïcha ! Ne fais pas ta féministe. On dirait une française. Rires !"

"Mais nous sommes françaises toutes les deux ! D'ailleurs tu es aussi féministe à ta façon. Tu travailles, et avec ton mari vous formez un couple équilibré. Il te respecte et s'occupe lui aussi de votre bébé et des tâches ménagères."


"Oui, mais il reste mon chef et je le respecte. Y compris en m'inclinant et en lui obéissant lorsque, après en avoir discuté avec moi, il prend une décision avec laquelle je ne suis pas entièrement d'accord. L'autorité maritale est une des bases d'un mariage harmonieux. Ne l'oublie pas quand tu te marieras."

"Inch'Allah !"

"Aïcha, nous avons aussi notre culture particulière, arabe-musulmane. Nous devons en être fière et la respecter, ne serait-ce que pour faire honneur à nos parents et notre famille. C'est important. Cela ne nous empêche pas de la moderniser, nous ne voulons pas vivre exactement comme nos mères ou nos grands-mères. Mais nous devons le faire en douceur, et sans perdre de vue l'essentiel. C'est aussi notre façon de contribuer à construire notre pays, que nous aimons, en l'enrichissant de notre différence."

"Tu as raison Fatiha. Tu es une bonne amie et as toujours été de bon conseil. Tu m'as rassurée et je te remercie."

.../...

Le lendemain le réveil d'Aiche sonna comme d'habitude à 7h. Elle se leva d'un bon afin d'aller aider sa mère, qui devait préparer ses petits frères et soeurs pour l'école. Sa mère lui demanda de vider le lave-vaisselle.



Au moment de s'habilla elle hésita un peu. Elle opta finalement pour une tenue courte et féminine qui la laisserai libre de ses mouvements. Il s'agissait aussi de tenter d'attendrir Mme Dubardier,  et également de lui faciliter la tâche afin de ne surtout pas risquer de la mettre de mauvaise humeur !

.../...

Arrivée à l'étage directorial Aïcha se présenta à l'assistante. Cette dernière la fit s'asseoir et prévint Mme Dubardier. Après quelques minutes, qui parurent bien longues à Aïcha qui s'imaginait examinée sous toute les coutures par l'assistante, la DRH vint la chercher et la conduisit dans son bureau. Elle s'assit sur la petite table basse du coin bureau et installa Aïcha sur ses genoux.

"Cela ne va pas être agréable Mademoiselle, mais c'est pour votre bien. Je suis heureuse que vous ayez choisi de rester dans l'entreprise. Les gens vous aiment bien ici."

"Merci Madame, c'est gentil."

"Mais maintenant je vais être obligée d'être moins gentille !"

Sur ces mots, Mme Dubardier entrepris de trousser et déculotter Aïcha, puis de lui administrer une retentissante fessée.


Cette fessée fut une sensation totalement nouvelle pour Aïcha. Certes, enfant ou adolescente, elle avait reçu deux ou trois fois la ceinture de son père, mais elle était alors toute habillée. Maintenant ses fesses étaient nues et sans défense, et la main puissante de Mme Dubardier s'abattait sans relâche avec une régularité de métronome.


Ses fesses rougirent rapidement et Aïcha ne put longtemps retenir plaintes et mouvements incontrôlés.

"Ne gigotez pas trop Aïcha, s'il vous plaît. Vous ne me facilitez pas la tâche, et cela risque alors de durer plus longtemps."

"Excusez-moi Madame ! Mais ça fait tellement mal !"

"C'est le principe d'une bonne fessée Aïcha. Vous êtes punie et cela doit faire mal."


Effectivement cela faisait mal et la jeune fille, s'efforçant de garder une dignité, serrait fort les dents pour ne pas crier telle une gamine.

La fessée terminée, Mme Dubardier consola la jeune femme et lui offrit un chocolat chaud et quelques mignardises. Puis elle la raccompagna au service comptabilité, jusqu'au bureau de Mme Jessica OLIVERT.

"Bonjour Aïcha. Je suis heureuse de vous revoir parmi nous. Cela va bien ?"

"Oui Madame. Merci. Ca va mieux maintenant." répondit Aïcha toute rougissante

"Venez. Je vous raccompagne à votre poste de travail.
Je vous ai ajouté un coussin sur votre siège." ajouta-t-elle avec un clin d'oeil

"Merci, c'est gentil" répondit Aïcha, retrouvant le sourire

Ses collègue la saluèrent toutes gentiment et la jeune fille se mit aussitôt au travail, heureuse et soulagée que tout se soit bien terminé.


THE END 

mardi 12 avril 2016

Conseil de discipline - Le verdict

20 minutes plus tard, la directrice des ressources humaines alla rechercher Isabelle et Aïcha.
"Vous pouvez revenir Mesdemoiselles"

Les deux jeunes filles suivirent docilement Mme DUBARDIER et se rassirent à leur place, devant le conseil de discipline.



Monsieur le Directeur prit alors la parole :

"Mesdemoiselles, le conseil a décidé l'application à votre égard des peines alternatives suivantes.

Mademoiselle B., pour les vols commis au détriment de l'entreprise, vous recevrez de la main de Mme DUBARDIER, seule avec vous et dans son bureau, une bonne fessée déculottée. J'espère que cela vous servira de leçon."

Mle Aïcha B. :
"Oui Monsieur. Je mérite parfaitement cette sanction, et je remercie le conseil de me laisser cette chance. Je vous promet de m'efforcer dorénavant de mériter à nouveau la confiance de l'entreprise."

Le directeur repris la parole :

"Votre réaction est tout à votre honneur Mle B. Votre égarement sera puni, mais oui avons confiance en vous."

"Merci Monsieur le directeur" répondit Aïcha, des larmes aux coins des yeux.

Puis le directeur, se tournant vers Isabelle :

"Quand à vous Mademoiselle T., je vous avoue que le conseil a longuement hésité sur votre cas. Des voix se sont élevées pour que vous soit refusé le bénéfice d'une peine corporelle alternative et que vous soyez licenciée. Néanmoins une coute majorité s'est dégagé en votre faveur.
Le conseil a ensuite délibéré sur la peine à vous appliquer. Pour avoir initié un système de vol au détriment de l'entreprise, et de surcroit corrompu et entrainé dans votre système délictueux votre collègue Aïcha B. ici présente, le conseil a décidé que vous recevrez de Mme DUBARDIER, devant l'ensemble du personnel féminin du service comptabilité, une sévère fessée déculottée à la brosse à cheveux."

Isabelle : "La brosse ! Et devant mes collègues ! Oh non !"

Le directeur poursuivit :

"Mesdemoiselles, ainsi que le prévoit la loi vous disposez d'un délai de deux jours francs pour faire appel. Passé ce délai vous devrez vous rapprocher de Mme DUBARDIER afin qu'elle fixe avec vous, et les service comptabilité pour Mle T, les modalités pratiques de votre punition. Une fois celle-ci administrée votre mise à pied cessera et vous pourrez reprendre le travail, et donc percevoir à nouveau vos émoluments. Avez-vous des questions ?"

Aicha :
"Je renonce à faire appel. Je suis prête, Mme DUBARDIER, à recevoir ma fessée. Tout de suite si vous voulez."

Mme DUBARDIER :
"Dans ce cas Mademoiselle, présentez vous demain à 9h dans mon bureau afin que je m'occupe de vous. Vous pourrez ensuite rejoindre votre poste de travail."

Aïcha :
"Oui Madame. Demain 9h, j'y serai."

Le directeur, s'adressant à Isabelle T. :
"Et vous Mademoiselle T. ?"

Isabelle : "Je... je ne sais pas. Je vais réfléchir."

Mle RAMIREZ :
"N'hésitez pas à me demander conseil si vous le souhaitez. Nous pouvons discuter en toute discrétion dans le bureau syndical."

Isabelle : "Merci, c'est gentil. Je ne sais pas ce que je vais faire."

jeudi 31 mars 2016

Conseil de discipline (5) - Un retournement inattendu

Mle LELIEVRE, du service juridique :
"Excusez-moi, mais il me semble que les débats se sont un peu trop concentrés sur les punitions qui pourraient être appliquées à Mle Aicha B, compte tenu de ses convictions religieuses et de sa pudeur."

Le directeur :
"Et nous en avons conclu qu'une fessée déculottée devant le personnel masculin du service comptabilité était à exclure. Pour respecter au mieux sa pudeur, et celle de Mle Sylvie T également mise en cause, un consensus semble se dégager en faveur d'une fessée strictement privée, administrée par Mme DUBARDIER dans son bureau. Q'y trouver-vous à redire ?"

Mle LELIEVRE :
"Justement. Il me semble que le principe de proportionnalité des peines ne serait pas respecté si le même châtiment était appliqué de manière indiscriminée aux deux coupables."

Mme CALENDRA, nouvelle directrice comptable :
"Mle LELIEVRE a raison. Les fautes ne sont pas identiques. L'enquête a mis en évidence que c'est Mle Isabelle T qui a initié les détournement de fonds."

M. ALVAREZ, directeur comptable au moment des faits :
 "Surprise en flagrant délit par Mle Aïcha B, Isabelle T. lui a demandé de garder le silence. Elle a ensuite voulu s'assurer de  ce silence en impliquant Aïcha dans la combine. Ce que cette dernière a eu la faiblesse d'accepter, sa famille connaissant alors des difficultés financières suite au décès du chef de famille dans un accident de chantier."

Le directeur : "Je me souviens en effet que Mme DUBARDIER m'avait évoqué ce cas, et que l'entreprise avait apporté une contribution pour aider aux frais de rapatriement du corps."

Mme OLIVERT, supérieure hiérarchique directe d'Aicha B :
"Mademoiselle B. est une jeune fille sérieuse et méritante. Elle doit certes être punie. Mais la vie n'a pas toujours été facile pour elle, mais elle s'efforce d'avancer. Nous apprécions tous dans le service son investissement et son bon esprit."

Le directeur :
"Et concernant Mademoiselle Sylvie T ?"



Mme PARMENTIER,  supérieure hiérarchique directe de Sylvie T :
"Professionnellement elle a toujours donné entière satisfaction, et elle entretient d'excellent rapports avec l'ensemble de son environnement professionnel.

Mle LELIEVRE, juriste :
"Ses détournements peuvent-ils avoir été motivés par l'état de nécessité ?"

Mme MARQUEZ, collègue et témoin du dernier vol commis par Isabelle :
"Son père est directeur de banque et sa mère dentiste. Je pense que la nécessité était plutôt de compléter sa collection de sacs à main de grandes marques."

Le directeur :
"Effectivement, dans ces conditions il me semble que les punitions doivent être clairement différenciées.
Nous allons maintenant procéder au délibéré et prendre notre décision. Mesdemoiselles B et T veuillez s'il vous plaît quitter la salle pour nous permettre de délibérer."

-------------------------------------------------------------------------------------------

Aïcha et Isabelle se retirèrent donc dans le hall d'accueil. Silencieuse et les yeux baissés, anticipant ce qui les attendait, le temps leur parut bien long.


Isabelle était très inquiète et agitée. Elle se doutait que sa punition allait être sévère, et que ses adorables petits sacs en cuir allaient maintenant lui coûter, au sens propre, la peau des fesses !


Plus pieuse, Aïcha fermait les yeux et priait silencieusement.
Battant sa coulpe, elle reconnaissait et regrettait amèrement sa faute.
Espérant seulement échapper à l'humiliation d'une fessée en public - surtout devant des hommes ! - elle admettait mériter une punition sévère pour avoir trahi la confiance de l'entreprise et de ses supérieurs.
Elle sentait que seule une fessée exemplaire lui permettrait de se sentir lavée de sa culpabilité et pleinement réintégrée dans la société.
Acceptant son sort, elle trouva une certaine paix, se remettant  entre les mains d'Allah-tout-puissant.

vendredi 18 mars 2016

Conseil de discipline (suite 4)

M. Jacques GUINCHARD, ancien N+1 des deux fautives, demande la parole :
"A entendre la direction prise par les débats, je crains que les principes  républicains de laïcité et d'égalité de tous devant la loi ne soient encore une fois, mis à mal. Comme trop souvent, les adeptes d'une certaine religion réclament un traitement de faveur, prétendant se soustraire à la loi commune. Cela commence par le voile, des repas sans porc dans les cantines, des demandes d'horaires spécifiques dans les piscines, et maintenant elles voudraient échapper à la fessée déculottée en public ! Mais où va-t-on ? Cessons d'avoir honte de nos valeurs, et défendons notre identité nationale ! "


Le directeur, sèchement :
"M. GUINCHARD  nous connaissons tous ici vos convictions et votre engagement politique, sur lesquels je ne porterai aucun jugement public, mais ce n'est ici ni le lieu ni le moment de les exprimer. Tout comme certaines manifestations religieuses ostensibles, j'entend que les débats politiques restent à la porte de l'entreprise. Suis-je bien clair M. Guinchard ?"

M. Guinchard, tout rouge : "Oui. Bien sûr Monsieur le Directeur. Je vous prie de m'excuser."

Le directeur : "Les ressources humaines et le service juridique ont-ils quelque chose à ajouter ?"

Mme Hélène RAMBIER, juriste :
"Oui, je voudrais porter un point à votre connaissance. Selon certaines sources bien informées, il semblerait que le gouvernement, un peu empêtré par la contestation grandissante au sujet de la Loi Travail et qui cherche donc à obtenir le soutien des syndicats responsables..."

Mle RAMIREZ, l'interrompant avec colère :
"Je ne vous permet pas, Mme RAMBIER, de glisser encore votre fiel anti-CGT. Oh, je sais que vous êtes particulièrement vexée que le "syndicat" dont vous avez porté les couleurs ai obtenu un score aussi minable lors des dernières élections d'entreprise, et jalouse du score écrasant obtenu par la CGT. Sachez que la CGT est justement un syndicat RESPONSABLE, toujours soucieux des intérêts des travailleurs qu'il représente. Mais vous par contre..."

Le directeur :
"Mle RAMIREZ, calmez-vous je vous en prie. Et cessez s'il vous plaît toutes les deux de vous crêper le chignon. Nous devons avancer dans notre réunion, et prendre rapidement une décision. Poursuivez je vous en prie Mme RAMBIER. Et n'oubliez pas que j'ai un avion à prendre dans deux heures."

Mme RAMBIER :
"Merci M. le Directeur. Je disais donc que le gouvernement, obligé de lâcher du lest et de trouver des alliés, envisage d'inclure dans la loi un amendement qui proscrirai la fessée déculottée en public. Je reconnais que le procédé est habille. Le principal syndicat réformiste prônait cette mesure depuis plusieurs mois. L'entreprise, pour son image, pourrait avoir intérêt à devancer la loi."

Le directeur : "Intéressant"

Mle FITOUSSI, assistante RH :
"Cela donnerait une image moderne de notre société. Cela montrerait que, bien que nous ayons une longue histoire, nous sommes aussi une entreprise moderne, capable d'intégrer l'esprit start-up , ce qui pourrait nous aider à séduire et recruter les jeunes talents dont nous avons besoin."

Le directeur : "Très intéressant"

Mme DUBARDIER :
"Il semble donc qu'un certain consensus se dégage, pour les deux jeunes filles ici présente, en faveur d'une bonne fessée administrée dans l'intimité de mon bureau."

Le directeur :
"Pour ma part, c'est également la solution qui a ma préférence. Quelqu'un a-t-il quelque chose à ajouter ? Ou pouvons-nous passer au vote ?"





dimanche 24 janvier 2016

Conseil de discipline (suite 3, quelques tensions)

mardi 19 janvier 2016

Conseil de discipline (suite 2, étude doctrinale)

Mme Dubardier : "Rassurez-vous M. Le directeur, je n'ai pas terminé. Dans un souci d'efficacité la loi a prévu dans son article 98 qu'elle était d'application immédiate."

- Vous me rassurez Mme Dubardier

- Effectivement. La question se pose néanmoins du caractère public ou non de la correction. En l'absence des décrets d'application, dont rien ne nous assure d'ailleurs qu'ils traiteront précisément de ce point, il nous faut analyser le problème à l'aune de la jurisprudence, française mais également européenne, et de la doctrine.

- Pouvez-vous être plus précise je vous prie, Mme Dubardier ?

- Il nous faut donc tenir compte des grands principes dégagés par la loi, la doctrine et la jurisprudence en matière pénale. En particulier les trois grands principes suivants : l'interdiction des châtiments inhumains ou dégradants, la proportionnalité des peines, la prise en compte de la personnalité du coupable.

- Et concrètement ?

- J'y viens Monsieur le directeur. Tout d'abord la combinaison de l'interdiction des châtiments inhumains ou dégradants. Cela me paraît interdire automatiquement une fessée publique au sens le plus large, donnée dans un lieu public par exemple. Je pense même qu'une fessée devant l'ensemble du personnel de l'établissement heurterait ce principe, et constituerait un sérieux risque juridique pour l'entreprise.

- J'entend bien

- donc il me semble qu'au maximum, nous ne pouvons envisager de corriger Mesdemoiselles T. et B. que devant son chef de service et ses collègues.

- C'est effectivement la voix du bon sens.

- Combinons maintenant ce premier principe avec celui de l'adaptation des peines au coupable. Vous n'ignorez pas que Mademoiselle Aïcha B. est de confession musulmane. 

- Effectivement. Votre prédécesseur m'en avait averti. Dans le cadre de sa négociation d'embauche Mademoiselle B. avait accepté de s'abstenir de porter le voile dans l'exercice de ses fonctions. 

- Dans ces conditions il me semble difficilement acceptable d'imposer à Mademoiselle B. de recevoir une fessée déculottée devant l'ensemble du personnel masculin du service comptabilité. 

A cet instant Mademoiselle Ramirez, déléguée syndicale CGT, intervient brusquement :

"Une telle sanction serait effectivement inacceptable ! Si tel est ce qu'envisage la direction vous pouvez compter sur moi pour alerter mes structures confédérales, afin de donner le maximum de publicité à cet exemple scandaleux d'arbitraire patronal !

Le directeur, s'efforçant de calmer le jeu :

"Calmez-vous Mademoiselle Ramirez. Nous ne faisons que discuter pour l'instant. Et Mme Dubardier vient justement de nous expliquer, et je partage son point de vue, qu'il n'est pas envisageable d'appliquer une telle sanction à Mademoiselle B."

"Excusez-moi, je me suis emportée en effet."

Le directeur : "Une fois de plus ! Décidément vous avez le sang chaud Mademoiselle Ramirez."