mardi 14 août 2018

Retour chez Papa - Mise au point

Sortie de la gare, Camille chercha son père des yeux. Elle l'aperçut qui lui faisait signe.



Le trajet fut silencieux. Une seule pensée leur venait à l'esprit, mais ils sentaient bien que ce n'était pas encore le moment d'en parler. Camille, dans ses petits souliers, fixait la campagne qui défilait.



Le bourg et son clocher familier apparurent enfin. A ses pieds, la maison familiale et l'ancienne étude notariale paternelle. Que de souvenirs attachés à ce lieu béni ! Beaucoup de bonheurs ; quelques fessées aussi. La toute dernière il y a cinq ans, elle avait alors seize ans. Elle s'en rappelle soudain comme si c'était hier.


En franchissant le seuil Camille eut un pincement au coeur. Elle était aujourd'hui belle et bien majeure, aux yeux de la loi. Mais bientôt, telle une collégienne ou une jeune lycéenne, elle revivrait cette expérience si intense et troublante, connaitrait à nouveau la gêne et la douleur qui accompagnent une bonne fessée. 



Après lui avoir monté sa valise dans sa chambre, Papa s'assit à l'angle du lit.

"Camille, viens t'asseoir à côté de moi ma fille, nous avons à parler."

"Oui Papa," répondît poliment Camille à son père, venant docilement s'asseoir à gauche de son père, les yeux baissés, genoux bien serrés.

"J'ai assisté à la réunion de parents organisée par le Père Olivier de ton aumônerie. J'ai également lu le petit mot que tu m'a adressé à la suite."

"Merci Papa"



"C'est normal Camille. Tu es ma fille. Je t'aime et je ferai tout pour toi."

"Je t'aime aussi Papa"

"Donc, tu souhaites que je reprenne pleinement autorité sur toi, que je veille sur ta conduite, en tous domaines, et que je punisse fermement chaque fois que celle-ci laissera à désirer. Étant entendu qu'en cas de faute, ta punition sera la fessée et que, sauf exception, tu seras troussée afin d'être fessée sur ta culotte. Ceci jusqu'à ce que tu te maries et quitte cette maison. Est-ce bien cela Camille ?"

"Oui Papa, c'est bien ça."



"Je dois te prévenir, ma fille, que si tu me confirme ton engagement, je compte tenir moi-même très sérieusement les miens.

D'abord tu me devras obéissance. Et comme je ne peux pas tout savoir, tu devras me confesser honnêtement tous tes écarts de conduite, tout ce dont tu n'est pas fière, ou dont tu peux penser que je serais mécontent si je l'apprenais. 

Ceci jusqu'à ce que tu quitte définitivement cette maison, la bague au doigt, passée sous l'autorité de ton mari. 

Ensuite, si j'estime que tu t'es mal conduite, je te punirai fermement, voire sévèrement. Ce seront des fessées exemplaires, avec pour résultat de belles fesses toutes rouges. 

Outre l'embarras et la honte, je dois te rappeler qu'une fessée fait mal, parfois même très mal. Ce n'est  jamais un moment agréable, et je veillerai à ce qu'il en soit ainsi. 

Lorsqu'une fessée sera décidée et que je t'inviterai à venir sur mes genoux, tu m'apporteras également ta brosse à cheveux. Je me réserve la possibilité d'en faire usage. 

Je serai seul maître de tes fessées. Je déciderai seul de quand tu seras punie, comment, avec qu'elle sévérité, et pour quelle durée. Tu auras toute liberté de me supplier et d'implorer ton pardon - ce que je t'invite d'ailleurs à faire - mais tu n'auras aucune autorité en la matière. 

Y-es-tu prête Camille ? "

"Oui Papa. J'y suis prête. J'accepte sans réserve toutes ces conditions, et leurs conséquences. Je souhaite me conduire dignement et de manière exemplaire en toutes choses, comme le doit une jeune fille catholique. Je te confie pleine autorité sur moi, afin que tu veilles, avec fermeté, sur mon comportement et ma vertu. "



Papa, la prit alors dans ses bras et l'embrassa sur le front : "Tu as pris là un bel engagement Camille. Je suis très fier de toi ma fille !"

"Merci Papa ! Tu es un amour."

"Maintenant Camille, pour t'aider et te motiver à bien te conduire, je vais te donner, tout de suite, mais pour cette première fois sur ta jupe, une belle fessée.

Ta jupe et ta culotte te protégeront, tu n'auras donc pas trop mal. Mais cela te donnera une idée de ce qui t'attend si, à l'avenir, je devais te punir. Et cette fois-ci, ce sera alors troussée et sur la culotte, comme convenu."

"Là ? Tout de suite ?" fit Camille un peu apeurée.

"Oui ma chérie. Allez, lève-toi et viens"


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