"Nous recevons à nouveau le père Olivier, qui va nous faire un retour suite à la conférence à laquelle ont été conviés nos parents la semaine dernière. Père, je vous laisse la parole"
"Merci Valentine ! Bonsoir les filles !"
"Mes chères demoiselles, je suis très heureux de vous annoncer de très bonnes nouvelles.
Vos parents sont tous venus à la réunion à laquelle je les avais invités de votre part. Ils se sont montrés extrêmement intéressés et attentifs, et ont posé de nombreuses questions auxquelles j'ai tenté de répondre de mon mieux...
Et le petit buffet dinatoire qui a suivi a été l'occasion de discussions passionnées entre eux. Entre parents novices, mais aussi entre novices et expérimentés...
Je suis certain qu'ils auront à coeur de ne pas vous décevoir.
J'espère que, de votre côté, vous ne le regretterez pas. Comme vous le savez la fessée n'est pas un moment agréable. C'est une expérience physiquement éprouvante, au cours de laquelle vous aurez alors une pleine conscience de cette partie de votre corps. J'espère que cette expérience vous sera spirituellement bénéfique.
Pour terminer, je voudrais inviter celles d'entre vous qui ne l'auraient pas encore fait, à écrire une lettre à leurs parents. Vous pourrez y expliquer les raisons de votre choix, vos attentes en matière de discipline, les limites que vous acceptez ou posez. Cette lettre peut également être l'occasion d'avouer, même sans les détailler, des fautes que vous auriez commises, et pour lesquelles vous ressentiriez le besoin d'être punies. Chacune de vous est unique et chaque lettre sera donc unique."
Pendant que le Père leur confiait ces réjouissantes nouvelles, les jeunes filles écoutaient, heureuses.
Certaines, parmi les novices, paraissaient en même temps comme médusées.
Maintenant en effet, l'auraient-elles voulu, il était trop tard pour faire machine arrière. Leurs parents étaient au courant ; ils avaient compris et accepté ce nouveau rôle. Les vacances se rapprochaient à grands pas. Vendredi en quinze, elles reprendraient le chemin de la maison familiale. Elles n'avaient maintenant plus aucun doute sur ce qui les y attendait,
et l'inquiétude se lisait sur certains visages.
Une fois que leur aumônier eut pris congé, les jeunes filles restées entre elles tentèrent, en plaisantant, de se rassurer mutuellement.
Avec l'aide d'un verre de vin certaines esquissèrent même un pas de danse... comme pour oublier une autre danse qui les attendait bientôt !
( à suivre )
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