Mle LELIEVRE, du service juridique :
"Excusez-moi, mais il me semble que les débats se sont un peu trop concentrés sur les punitions qui pourraient être appliquées à Mle Aicha B, compte tenu de ses convictions religieuses et de sa pudeur."
Le directeur :
"Et nous en avons conclu qu'une fessée déculottée devant le personnel masculin du service comptabilité était à exclure. Pour respecter au mieux sa pudeur, et celle de Mle Sylvie T également mise en cause, un consensus semble se dégager en faveur d'une fessée strictement privée, administrée par Mme DUBARDIER dans son bureau. Q'y trouver-vous à redire ?"
Mle LELIEVRE :
"Justement. Il me semble que le principe de proportionnalité des peines ne serait pas respecté si le même châtiment était appliqué de manière indiscriminée aux deux coupables."
Mme CALENDRA, nouvelle directrice comptable :
"Mle LELIEVRE a raison. Les fautes ne sont pas identiques. L'enquête a mis en évidence que c'est Mle Isabelle T qui a initié les détournement de fonds."
M. ALVAREZ, directeur comptable au moment des faits :
"Surprise en flagrant délit par Mle Aïcha B, Isabelle T. lui a demandé de garder le silence. Elle a ensuite voulu s'assurer de ce silence en impliquant Aïcha dans la combine. Ce que cette dernière a eu la faiblesse d'accepter, sa famille connaissant alors des difficultés financières suite au décès du chef de famille dans un accident de chantier."
Le directeur : "Je me souviens en effet que Mme DUBARDIER m'avait évoqué ce cas, et que l'entreprise avait apporté une contribution pour aider aux frais de rapatriement du corps."
Mme OLIVERT, supérieure hiérarchique directe d'Aicha B :
"Mademoiselle B. est une jeune fille sérieuse et méritante. Elle doit certes être punie. Mais la vie n'a pas toujours été facile pour elle, mais elle s'efforce d'avancer. Nous apprécions tous dans le service son investissement et son bon esprit."
Le directeur :
"Et concernant Mademoiselle Sylvie T ?"
Mme PARMENTIER, supérieure hiérarchique directe de Sylvie T :
"Professionnellement elle a toujours donné entière satisfaction, et elle entretient d'excellent rapports avec l'ensemble de son environnement professionnel.
Mle LELIEVRE, juriste :
"Ses détournements peuvent-ils avoir été motivés par l'état de nécessité ?"
Mme MARQUEZ, collègue et témoin du dernier vol commis par Isabelle :
"Son père est directeur de banque et sa mère dentiste. Je pense que la nécessité était plutôt de compléter sa collection de sacs à main de grandes marques."
Le directeur :
"Effectivement, dans ces conditions il me semble que les punitions doivent être clairement différenciées.
Nous allons maintenant procéder au délibéré et prendre notre décision. Mesdemoiselles B et T veuillez s'il vous plaît quitter la salle pour nous permettre de délibérer."
-------------------------------------------------------------------------------------------
Aïcha et Isabelle se retirèrent donc dans le hall d'accueil. Silencieuse et les yeux baissés, anticipant ce qui les attendait, le temps leur parut bien long.
Isabelle était très inquiète et agitée. Elle se doutait que sa punition allait être sévère, et que ses adorables petits sacs en cuir allaient maintenant lui coûter, au sens propre, la peau des fesses !
Plus pieuse, Aïcha fermait les yeux et priait silencieusement.
Battant sa coulpe, elle reconnaissait et regrettait amèrement sa faute.
Espérant seulement échapper à l'humiliation d'une fessée en public - surtout devant des hommes ! - elle admettait mériter une punition sévère pour avoir trahi la confiance de l'entreprise et de ses supérieurs.
Elle sentait que seule une fessée exemplaire lui permettrait de se sentir lavée de sa culpabilité et pleinement réintégrée dans la société.
Acceptant son sort, elle trouva une certaine paix, se remettant entre les mains d'Allah-tout-puissant.
Plaisirs cuisants et troublants d'une certaine régression
jeudi 31 mars 2016
vendredi 18 mars 2016
Conseil de discipline (suite 4)
M. Jacques GUINCHARD, ancien N+1 des deux fautives, demande la parole :
"A entendre la direction prise par les débats, je crains que les principes républicains de laïcité et d'égalité de tous devant la loi ne soient encore une fois, mis à mal. Comme trop souvent, les adeptes d'une certaine religion réclament un traitement de faveur, prétendant se soustraire à la loi commune. Cela commence par le voile, des repas sans porc dans les cantines, des demandes d'horaires spécifiques dans les piscines, et maintenant elles voudraient échapper à la fessée déculottée en public ! Mais où va-t-on ? Cessons d'avoir honte de nos valeurs, et défendons notre identité nationale ! "
Le directeur, sèchement :
"M. GUINCHARD nous connaissons tous ici vos convictions et votre engagement politique, sur lesquels je ne porterai aucun jugement public, mais ce n'est ici ni le lieu ni le moment de les exprimer. Tout comme certaines manifestations religieuses ostensibles, j'entend que les débats politiques restent à la porte de l'entreprise. Suis-je bien clair M. Guinchard ?"
M. Guinchard, tout rouge : "Oui. Bien sûr Monsieur le Directeur. Je vous prie de m'excuser."
Le directeur : "Les ressources humaines et le service juridique ont-ils quelque chose à ajouter ?"
Mme Hélène RAMBIER, juriste :
"Oui, je voudrais porter un point à votre connaissance. Selon certaines sources bien informées, il semblerait que le gouvernement, un peu empêtré par la contestation grandissante au sujet de la Loi Travail et qui cherche donc à obtenir le soutien des syndicats responsables..."
Mle RAMIREZ, l'interrompant avec colère :
"Je ne vous permet pas, Mme RAMBIER, de glisser encore votre fiel anti-CGT. Oh, je sais que vous êtes particulièrement vexée que le "syndicat" dont vous avez porté les couleurs ai obtenu un score aussi minable lors des dernières élections d'entreprise, et jalouse du score écrasant obtenu par la CGT. Sachez que la CGT est justement un syndicat RESPONSABLE, toujours soucieux des intérêts des travailleurs qu'il représente. Mais vous par contre..."
Le directeur :
"Mle RAMIREZ, calmez-vous je vous en prie. Et cessez s'il vous plaît toutes les deux de vous crêper le chignon. Nous devons avancer dans notre réunion, et prendre rapidement une décision. Poursuivez je vous en prie Mme RAMBIER. Et n'oubliez pas que j'ai un avion à prendre dans deux heures."
Mme RAMBIER :
"Merci M. le Directeur. Je disais donc que le gouvernement, obligé de lâcher du lest et de trouver des alliés, envisage d'inclure dans la loi un amendement qui proscrirai la fessée déculottée en public. Je reconnais que le procédé est habille. Le principal syndicat réformiste prônait cette mesure depuis plusieurs mois. L'entreprise, pour son image, pourrait avoir intérêt à devancer la loi."
Le directeur : "Intéressant"
Mle FITOUSSI, assistante RH :
"Cela donnerait une image moderne de notre société. Cela montrerait que, bien que nous ayons une longue histoire, nous sommes aussi une entreprise moderne, capable d'intégrer l'esprit start-up , ce qui pourrait nous aider à séduire et recruter les jeunes talents dont nous avons besoin."
Le directeur : "Très intéressant"
"A entendre la direction prise par les débats, je crains que les principes républicains de laïcité et d'égalité de tous devant la loi ne soient encore une fois, mis à mal. Comme trop souvent, les adeptes d'une certaine religion réclament un traitement de faveur, prétendant se soustraire à la loi commune. Cela commence par le voile, des repas sans porc dans les cantines, des demandes d'horaires spécifiques dans les piscines, et maintenant elles voudraient échapper à la fessée déculottée en public ! Mais où va-t-on ? Cessons d'avoir honte de nos valeurs, et défendons notre identité nationale ! "
Le directeur, sèchement :
"M. GUINCHARD nous connaissons tous ici vos convictions et votre engagement politique, sur lesquels je ne porterai aucun jugement public, mais ce n'est ici ni le lieu ni le moment de les exprimer. Tout comme certaines manifestations religieuses ostensibles, j'entend que les débats politiques restent à la porte de l'entreprise. Suis-je bien clair M. Guinchard ?"
M. Guinchard, tout rouge : "Oui. Bien sûr Monsieur le Directeur. Je vous prie de m'excuser."
Le directeur : "Les ressources humaines et le service juridique ont-ils quelque chose à ajouter ?"
Mme Hélène RAMBIER, juriste :
"Oui, je voudrais porter un point à votre connaissance. Selon certaines sources bien informées, il semblerait que le gouvernement, un peu empêtré par la contestation grandissante au sujet de la Loi Travail et qui cherche donc à obtenir le soutien des syndicats responsables..."
Mle RAMIREZ, l'interrompant avec colère :
"Je ne vous permet pas, Mme RAMBIER, de glisser encore votre fiel anti-CGT. Oh, je sais que vous êtes particulièrement vexée que le "syndicat" dont vous avez porté les couleurs ai obtenu un score aussi minable lors des dernières élections d'entreprise, et jalouse du score écrasant obtenu par la CGT. Sachez que la CGT est justement un syndicat RESPONSABLE, toujours soucieux des intérêts des travailleurs qu'il représente. Mais vous par contre..."
Le directeur :
"Mle RAMIREZ, calmez-vous je vous en prie. Et cessez s'il vous plaît toutes les deux de vous crêper le chignon. Nous devons avancer dans notre réunion, et prendre rapidement une décision. Poursuivez je vous en prie Mme RAMBIER. Et n'oubliez pas que j'ai un avion à prendre dans deux heures."
Mme RAMBIER :
"Merci M. le Directeur. Je disais donc que le gouvernement, obligé de lâcher du lest et de trouver des alliés, envisage d'inclure dans la loi un amendement qui proscrirai la fessée déculottée en public. Je reconnais que le procédé est habille. Le principal syndicat réformiste prônait cette mesure depuis plusieurs mois. L'entreprise, pour son image, pourrait avoir intérêt à devancer la loi."
Le directeur : "Intéressant"
Mle FITOUSSI, assistante RH :
"Cela donnerait une image moderne de notre société. Cela montrerait que, bien que nous ayons une longue histoire, nous sommes aussi une entreprise moderne, capable d'intégrer l'esprit start-up , ce qui pourrait nous aider à séduire et recruter les jeunes talents dont nous avons besoin."
Le directeur : "Très intéressant"
Mme DUBARDIER :
"Il semble donc qu'un certain consensus se dégage, pour les deux jeunes filles ici présente, en faveur d'une bonne fessée administrée dans l'intimité de mon bureau."
Le directeur :
"Pour ma part, c'est également la solution qui a ma préférence. Quelqu'un a-t-il quelque chose à ajouter ? Ou pouvons-nous passer au vote ?"
dimanche 24 janvier 2016
Conseil de discipline (suite 3, quelques tensions)
Mme Dubardier qui en tant que DRH ne porte pas dans son coeur les délégués du personnel, et encore moins les représentants de la célèbre et ennuyeuse CGT, intervient en apostrophant Melle Ramirez :
"Melle Ramirez, vos origines que j'imagine hispaniques ne vous excuse pas d'avoir le sang chaud et votre mandat ne vous autorise pas non plus à vous emporter ainsi, j'accepte d'autant moins votre remarque que je venais justement d'aller dans le sens de votre pensée, vous jetez de l'huile sur le feu,Votre attitude est déplacée et inacceptable...!
"Melle Ramirez :"je m'excuse à nouveau"
Mme Dubardier : "Très bien, n'en parlons plus. Mais ne recommencez pas. D'ailleurs si vous ne lesaviez pas je vous informe que la loi interdit pas de donner une fessée à une déléguée syndicale... Croyez moi je me ferais un plaisir de vous l'infliger si vous persistez sur ce ton..."
le directeur : "ah bon !!! la loi autorise de punir aussi les élus du personnel ....?"
Mme Dubardier : "Mais parfaitement Mr le Directeur... cette loi a du bon, je vous le dis, cette loi varétablir l'ordre dans les entreprises et remettre les pendules à l'heure et les gens au travail, il y a en acertains il faut les mener à la baguette, moi je vous le dis, il n'y a que cela qui marche...! je suis uneadepte de la sanction, la gauche a trop laissé faire, il y a trop de profiteurs en France..."
Le directeur : "ne recommencez pas votre diatribe politicienne Mme Dubardier.... faites attention.... à ce propos la loi interdit t'elle de punir d'une fessée déculottée devant tout le personnel un membrede la direction comme une DRH par exemple....?"
Mme Dubardier baisse la tête et les yeux : "non.... , malheureusement non... " répond-t-elle, rouge comme une pivoine... ou comme un cul qui vient de prendre une volée.
Le directeur : "très bien donc c'était ma dernière remarque à toutes les deux... c'est compris ?" dit ilen regardant ironiquement la déléguée CGT et sa DRH.
Mme Dubardier souhaite reprendre la main sur les débats, elle invite le comité à poursuivre la discussion en reprenant la parole afin de recentrer le sujet :
"Donc dans ces conditions si il me semble effectivement difficile de donner une fessée déculottée àMademoiselle B. particulièrement devant l'ensemble du personnel masculin du service comptabilité. il n'en est pas de même devant le personnel féminin de ce même service, qu'en pensez vous ?"
demande t'elle en s'adressant aux 12 autres membres du conseil disciplinaire.( à savoir que sont présents en dehors des 2 salariées, de Melle RAMIREZ, de Mr Le Directeur et de Mme DUBARDIER, il y a donc également 9 autres personnes :
Mme Véronique LELIÈVRE, juriste de l'entreprise et assiste aux audiences aux prud'hommes,
Mme Hélène RAMBIER, la gestionnaire contentieux qui constitue les dossiers de licenciement,
Melle Mélanie FITOUSSI assistante RH
Mme Sandrine PARMENTIER (N+1 d'Isabelle B.)
Mme Jessica OLIVERT (N+1 de Aicha T.)
Mr Jacques GUINCHARD (en qualité de témoin, en tant qu'ancien N+1 d'Aicha et d'Isabelle)- Mr David ALVAREZ , en tant qu'ancien N+2 d'Aicha et Isabelle (il vient d'être muté dans un nouveau service),
Mme Valérie CALANDRA, nouvelle N+2 de Aicha et Isabelle (et donc N+1 de Sandrine et Jessica) ... assiste bien évidemment elle aussi au comité disciplinaire, en tant que nouvelle responsable hiérarchique, même si elle n'était pas encore la manager à l'époque des faits.
Mme Corinne MARQUEZ, pour avoir été, personnellement, témoin visuel d'un vol commis par Isabelle.
Avant que chaque membre puisse prendre la parole, Mme Dubardier précise qu'elle tient à la disposition de chaque membre qui le souhaite les témoignages écrits de salariées témoins des faitsreprochés à Isabelle et Aicha. Cinq témoignages au total provenant de Melle Stéphanie K, Mme Béatrice F, Mme Delphine N, Melle Claire L et Mme Virginie D.
Pour procès verbal de la réunion du conseil de disciplineSigné : Frédérique Dubardier, DRH
mardi 19 janvier 2016
Conseil de discipline (suite 2, étude doctrinale)
Mme Dubardier : "Rassurez-vous M. Le directeur, je n'ai pas terminé. Dans un souci d'efficacité la loi a prévu dans son article 98 qu'elle était d'application immédiate."
- Vous me rassurez Mme Dubardier
- Effectivement. La question se pose néanmoins du caractère public ou non de la correction. En l'absence des décrets d'application, dont rien ne nous assure d'ailleurs qu'ils traiteront précisément de ce point, il nous faut analyser le problème à l'aune de la jurisprudence, française mais également européenne, et de la doctrine.
- Pouvez-vous être plus précise je vous prie, Mme Dubardier ?
- Il nous faut donc tenir compte des grands principes dégagés par la loi, la doctrine et la jurisprudence en matière pénale. En particulier les trois grands principes suivants : l'interdiction des châtiments inhumains ou dégradants, la proportionnalité des peines, la prise en compte de la personnalité du coupable.
- Et concrètement ?
- J'y viens Monsieur le directeur. Tout d'abord la combinaison de l'interdiction des châtiments inhumains ou dégradants. Cela me paraît interdire automatiquement une fessée publique au sens le plus large, donnée dans un lieu public par exemple. Je pense même qu'une fessée devant l'ensemble du personnel de l'établissement heurterait ce principe, et constituerait un sérieux risque juridique pour l'entreprise.
- J'entend bien
- donc il me semble qu'au maximum, nous ne pouvons envisager de corriger Mesdemoiselles T. et B. que devant son chef de service et ses collègues.
- C'est effectivement la voix du bon sens.
- Combinons maintenant ce premier principe avec celui de l'adaptation des peines au coupable. Vous n'ignorez pas que Mademoiselle Aïcha B. est de confession musulmane.
- Effectivement. Votre prédécesseur m'en avait averti. Dans le cadre de sa négociation d'embauche Mademoiselle B. avait accepté de s'abstenir de porter le voile dans l'exercice de ses fonctions.
- Dans ces conditions il me semble difficilement acceptable d'imposer à Mademoiselle B. de recevoir une fessée déculottée devant l'ensemble du personnel masculin du service comptabilité.
A cet instant Mademoiselle Ramirez, déléguée syndicale CGT, intervient brusquement :
"Une telle sanction serait effectivement inacceptable ! Si tel est ce qu'envisage la direction vous pouvez compter sur moi pour alerter mes structures confédérales, afin de donner le maximum de publicité à cet exemple scandaleux d'arbitraire patronal !
Le directeur, s'efforçant de calmer le jeu :
"Calmez-vous Mademoiselle Ramirez. Nous ne faisons que discuter pour l'instant. Et Mme Dubardier vient justement de nous expliquer, et je partage son point de vue, qu'il n'est pas envisageable d'appliquer une telle sanction à Mademoiselle B."
"Excusez-moi, je me suis emportée en effet."
Le directeur : "Une fois de plus ! Décidément vous avez le sang chaud Mademoiselle Ramirez."
lundi 18 janvier 2016
Conseil de discipline (suite 1)
- Oui, s'il vous plaît Monsieur le Directeur
- Je vous en Melle Ramirez
" Aicha et Isabelle, vous avez sollicité la bienveillance de l'entreprise et vous souhaitez pouvoir bénéficier, en lieu et place de votre licenciement, des peines corporelles alternatives introduites récemment par la loi dite Taubira-Macron, qui codifie et modifie considérablement certains articles du Code du travail. D'où la tenue de ce comité disciplinaire extraordinaire, c'est très bien et tout à votre honneur de démontrer ainsi votre attachement à l'entreprise et à ses valeurs, mais avant de poursuivre ce comité disciplinaire je me dois de vous poser une question essentielle : savez vous exactement et avez vous bien pleine connaissance et conscience de ce que la loi entend par des "peines corporelles alternatives", et donc, de ce qui vous attend ?"
Intervention de Madame DUBARDIER, la directrice des ressources humaines :
"Je ne peux accepter de remettre en cause la requête de Mesdemoiselles B. et T qui semble sincère. Elles reconnaissent leurs fautes, et se déclarent prêtes à en assumer pleinement les conséquences. Ce sont des adultes responsables, j'imagine donc qu'avant de de demander l'étude de leur requête au cours d'un conseil disciplinaire, elles se sont bien renseignées et documentées sur ce qui les attend et sur ce que que la loi prévoit par des "peines corporelles alternatives"....!! ou bien sinon elles sont irresponsables et méritent d'être punies quoiqu'il arrive...!!"
Melle ramirez reprend la parole :
"Je suis désolée mais je tiens à m'assurer que ces demoiselles n'ont pas été influencées et n'ont pas pris cette grave décision à la suite de diverses pressions de la direction..."
Madame Dubardier s'emporte :
"des pressions...!!!! mais que sous-entendez vous par là Melle Ramirez ???? !!! Sur ce coup c'est vous qui mériteriez d'être punie à la place de ces demoiselles...!!!"
Le directeur intervient pour calmer le jeu : :
"Mesdames je vous demande de vous calmer, et vite ! ou bien je me verrais obligé de mettre fin à ce comité disciplinaire et dans ce cas vous aurez toutes les deux (s'adressant à Mle Ramirez et à Mme Dubardier) à en assumer et à en subir les conséquences.... ce n'est pas à vous que je vais apprendre que la loi m'autorise désormais de distribuer des châtiments corporels.... N'est ce pas Mme Dubardier....?"
Cette remarque glace l'assemblée. Un long silence envahit la pièce, tout le monde se demandant ce que le directeur sait à propos de Mme Dubardier, justement fraichement recrutée pour faire appliquer à la lettre le code du travail rénové. D'ailleurs en guise de réponse Mme Dubardier rougit et baisse la tête.... elle semble toute gênée....
Le directeur reprend la parole :
"Donc, en dehors des faits qui vous sont reprochés, vous vous êtes révélées des collaboratrices efficaces, appréciées de votre hiérarchie comme de vos collègues. Nous n'avons jamais eu à nous plaindre de vous ni eu de retours déplaisants vous concernant l'une et l'autre, donc je suis d'avis qu'il convient de vous laisser une seconde chance au sein de notre entreprise et, une fois la sanction appliquée et suivie d'une mise à pied de deux jours, de vous renouveler notre confiance".
Puis se tournant vers Mademoiselle RAMIREZ, il poursuit :
"Je ne comprends pas Mademoiselle RAMIREZ.... je vous ai reçu, à votre demande d'ailleurs. Vous teniez à m'exposer personnellement ces deux cas difficiles. Vous m'aviez dit que la contrition de Mesdemoiselles B. et T. était sincère, qu'elles reconnaissaient leurs fautes, et se déclaraient prêtes à en assumer pleinement les conséquences. Il me semble qu'une fois dans mon bureau, encore une fois à votre demande, c'était le moment propice pour m'évoquer d'éventuelles pressions subies. ce conseil de discipline n'est donc pas propice à évoquer publiquement des faits qui pourraient s'avérer très graves. Je vous pose donc la question à vous 3
(se tournant par un regard circulaire vers Aicha, Isabelle et Melle Ramirez)
"avez vous subit des pressions pour demander à la place de votre licenciement ces peines, nous devrions plus précisément parler de punitions, donc ces punition corporelles alternatives ?".
Silence....
Le chef d'établissement reprend la parole :
"Alors Mademoiselle Ramirez, avez vous entendu parler de pressions ?
Mademoiselle Ramirez répond, baissant les yeux :
"Non...Monsieur le Directeur."
Le chef d'établissement reprend alors la parole, se tournant et s'adressant à Aicha et Isabelle
"Mesdemoiselles B. et T. je vous le demande solennellement et très sérieusement, dites la vérité : avez vous subit des pressions ?"
Isabelle répond que "non", Aicha moins à l'aise fait juste un signe de la tête qui signifie la même chose.
Le chef d'établissement reprend la parole s'adressant cette fois sèchement à Melle Ramirez
"Mademoiselle Ramirez vous viendrez me voir dans mon bureau à l'issue de cette assemblée, votre attitude, et surtout vos allusions à d'éventuelles pressions, qui n'ont je m'en réjouis jamais existées, me déplaisent fortement...."
Nouveau silence, cette remarque glace l'assistance. On entendrait une mouche voler
La jeune déléguée syndicale piqua un fard, et bredouilla un "Oui Monsieur" quasi inaudible.
Mais, surprise, Aicha vient au secours de Melle Ramirez :
"Quoique lorsque l'on vous dit que vous allez être licenciée mais que si vous le préférez désormais la loi vous donne la possibilité de demander de recevoir une magistrale fessée au lieu de vous faire virer, quelque part je pense c'est finalement une forme de pression .... non ?"
Le directeur : "qui vous a dit cela ?"
Aicha : "Mme Dubardier.... et Melle Ramirez m'a effectivement confirmé que la récente modification de la loi du travail "offre" cette "opportunité", cette chance m'a t'elle dit.... quelle chance effectivement...?"
Mme Dubardier s'adressant à toute l'assemblée :
"je suis désolée si cela peut être perçu comme une forme de pression. Mais c'est mon rôle, plus exactement mon devoir, d'informer les salariés sur leurs droits, en ici en particulier sur cette nouvelle possibilité que nous offre la loi !"
Le directeur à Aicha : "Exact. Donc vous préféreriez finalement être licenciée ?"
"Non mais je souhaiterais que la fessée me soit administrée en privé"
Le directeur, s'adressant à tout le monde :
"C'est également de cela dont nous devons débattre aujourd'hui, Mme Dubardier vous qui êtes notre expert juridique, me confirmez vous que la loi offre cette possibilité de procéder à cette punition soit de façon publique, soit de façon privée ?"
Mme Dubardier : "oui c'est exact"
Le directeur :
"Les débats peuvent donc se poursuivre. Nous allons examiner les sanctions à appliquer à Mesdemoiselles B. et T, que chacun de vous pourra interroger s'il le souhaite.
Mme Dubardier, pouvez-vous nous préciser ce que la loi entend et apporte comme précisions par ce qu'elle entend exactement par punition publique et par punition en privé ?"
- Je vous en Melle Ramirez
" Aicha et Isabelle, vous avez sollicité la bienveillance de l'entreprise et vous souhaitez pouvoir bénéficier, en lieu et place de votre licenciement, des peines corporelles alternatives introduites récemment par la loi dite Taubira-Macron, qui codifie et modifie considérablement certains articles du Code du travail. D'où la tenue de ce comité disciplinaire extraordinaire, c'est très bien et tout à votre honneur de démontrer ainsi votre attachement à l'entreprise et à ses valeurs, mais avant de poursuivre ce comité disciplinaire je me dois de vous poser une question essentielle : savez vous exactement et avez vous bien pleine connaissance et conscience de ce que la loi entend par des "peines corporelles alternatives", et donc, de ce qui vous attend ?"
Intervention de Madame DUBARDIER, la directrice des ressources humaines :
"Je ne peux accepter de remettre en cause la requête de Mesdemoiselles B. et T qui semble sincère. Elles reconnaissent leurs fautes, et se déclarent prêtes à en assumer pleinement les conséquences. Ce sont des adultes responsables, j'imagine donc qu'avant de de demander l'étude de leur requête au cours d'un conseil disciplinaire, elles se sont bien renseignées et documentées sur ce qui les attend et sur ce que que la loi prévoit par des "peines corporelles alternatives"....!! ou bien sinon elles sont irresponsables et méritent d'être punies quoiqu'il arrive...!!"
Melle ramirez reprend la parole :
"Je suis désolée mais je tiens à m'assurer que ces demoiselles n'ont pas été influencées et n'ont pas pris cette grave décision à la suite de diverses pressions de la direction..."
Madame Dubardier s'emporte :
"des pressions...!!!! mais que sous-entendez vous par là Melle Ramirez ???? !!! Sur ce coup c'est vous qui mériteriez d'être punie à la place de ces demoiselles...!!!"
Le directeur intervient pour calmer le jeu : :
"Mesdames je vous demande de vous calmer, et vite ! ou bien je me verrais obligé de mettre fin à ce comité disciplinaire et dans ce cas vous aurez toutes les deux (s'adressant à Mle Ramirez et à Mme Dubardier) à en assumer et à en subir les conséquences.... ce n'est pas à vous que je vais apprendre que la loi m'autorise désormais de distribuer des châtiments corporels.... N'est ce pas Mme Dubardier....?"
Cette remarque glace l'assemblée. Un long silence envahit la pièce, tout le monde se demandant ce que le directeur sait à propos de Mme Dubardier, justement fraichement recrutée pour faire appliquer à la lettre le code du travail rénové. D'ailleurs en guise de réponse Mme Dubardier rougit et baisse la tête.... elle semble toute gênée....
Le directeur reprend la parole :
"Donc, en dehors des faits qui vous sont reprochés, vous vous êtes révélées des collaboratrices efficaces, appréciées de votre hiérarchie comme de vos collègues. Nous n'avons jamais eu à nous plaindre de vous ni eu de retours déplaisants vous concernant l'une et l'autre, donc je suis d'avis qu'il convient de vous laisser une seconde chance au sein de notre entreprise et, une fois la sanction appliquée et suivie d'une mise à pied de deux jours, de vous renouveler notre confiance".
Puis se tournant vers Mademoiselle RAMIREZ, il poursuit :
"Je ne comprends pas Mademoiselle RAMIREZ.... je vous ai reçu, à votre demande d'ailleurs. Vous teniez à m'exposer personnellement ces deux cas difficiles. Vous m'aviez dit que la contrition de Mesdemoiselles B. et T. était sincère, qu'elles reconnaissaient leurs fautes, et se déclaraient prêtes à en assumer pleinement les conséquences. Il me semble qu'une fois dans mon bureau, encore une fois à votre demande, c'était le moment propice pour m'évoquer d'éventuelles pressions subies. ce conseil de discipline n'est donc pas propice à évoquer publiquement des faits qui pourraient s'avérer très graves. Je vous pose donc la question à vous 3
(se tournant par un regard circulaire vers Aicha, Isabelle et Melle Ramirez)
"avez vous subit des pressions pour demander à la place de votre licenciement ces peines, nous devrions plus précisément parler de punitions, donc ces punition corporelles alternatives ?".
Silence....
Le chef d'établissement reprend la parole :
"Alors Mademoiselle Ramirez, avez vous entendu parler de pressions ?
Mademoiselle Ramirez répond, baissant les yeux :
"Non...Monsieur le Directeur."
Le chef d'établissement reprend alors la parole, se tournant et s'adressant à Aicha et Isabelle
"Mesdemoiselles B. et T. je vous le demande solennellement et très sérieusement, dites la vérité : avez vous subit des pressions ?"
Isabelle répond que "non", Aicha moins à l'aise fait juste un signe de la tête qui signifie la même chose.
Le chef d'établissement reprend la parole s'adressant cette fois sèchement à Melle Ramirez
"Mademoiselle Ramirez vous viendrez me voir dans mon bureau à l'issue de cette assemblée, votre attitude, et surtout vos allusions à d'éventuelles pressions, qui n'ont je m'en réjouis jamais existées, me déplaisent fortement...."
Nouveau silence, cette remarque glace l'assistance. On entendrait une mouche voler
Mais, surprise, Aicha vient au secours de Melle Ramirez :
"Quoique lorsque l'on vous dit que vous allez être licenciée mais que si vous le préférez désormais la loi vous donne la possibilité de demander de recevoir une magistrale fessée au lieu de vous faire virer, quelque part je pense c'est finalement une forme de pression .... non ?"
Le directeur : "qui vous a dit cela ?"
Aicha : "Mme Dubardier.... et Melle Ramirez m'a effectivement confirmé que la récente modification de la loi du travail "offre" cette "opportunité", cette chance m'a t'elle dit.... quelle chance effectivement...?"
Mme Dubardier s'adressant à toute l'assemblée :
"je suis désolée si cela peut être perçu comme une forme de pression. Mais c'est mon rôle, plus exactement mon devoir, d'informer les salariés sur leurs droits, en ici en particulier sur cette nouvelle possibilité que nous offre la loi !"
Le directeur à Aicha : "Exact. Donc vous préféreriez finalement être licenciée ?"
"Non mais je souhaiterais que la fessée me soit administrée en privé"
Le directeur, s'adressant à tout le monde :
"C'est également de cela dont nous devons débattre aujourd'hui, Mme Dubardier vous qui êtes notre expert juridique, me confirmez vous que la loi offre cette possibilité de procéder à cette punition soit de façon publique, soit de façon privée ?"
Mme Dubardier : "oui c'est exact"
Le directeur :
"Les débats peuvent donc se poursuivre. Nous allons examiner les sanctions à appliquer à Mesdemoiselles B. et T, que chacun de vous pourra interroger s'il le souhaite.
Mme Dubardier, pouvez-vous nous préciser ce que la loi entend et apporte comme précisions par ce qu'elle entend exactement par punition publique et par punition en privé ?"
Mme Dubardier, directrice des ressources humaines :
"Malheureusement, les décrets d'application ne sont pas encore parus."
Le directeur : "Voilà qui est fort fâcheux"
Pour procès verbal de la réunion du conseil de discipline
Signé : Frédérique Dubardier
"Malheureusement, les décrets d'application ne sont pas encore parus."
Le directeur : "Voilà qui est fort fâcheux"
Pour procès verbal de la réunion du conseil de discipline
Signé : Frédérique Dubardier
vendredi 8 janvier 2016
Sanctions disciplinaires - La séance est ouverte
Mesdames et Messieurs,
Le comité d'entreprise est aujourd'hui réuni en formation disciplinaire, afin de statuer sur le cas de Mesdemoiselles Aïcha B et Isabelle T.
Mesdemoiselles B. et T., ici présentes , à l'extrémité de la table, ont été convaincues de vol commis au détriment de l'entreprise et ont pleinement reconnus les faits. Elles ont fait l'objet d'une procédure disciplinaire qui a abouti le 5 du mois dernier à une décision de licenciement.
Avec l'assistance de Mademoiselle Maria RAMIREZ ici présente, notre déléguée syndicale CGT, toujours combative mais également très appréciée, et que je salue bien, Mesdemoiselles B. et T. ont fait appel de cette décision.
Vous disposez d'une copie de leurs requêtes dans le dossier qui vous a été adressé il y a 10 jours, conformément à l'article 58 du règlement intérieur.
Dans leurs requêtes Mesdemoiselles B. et T. renouvellent leurs profonds regrets et remords, déjà exprimés lors de leur entretien préalable au licenciement, et mettent en avant les graves conséquences qu'aurait ce licenciement sur leur insertion professionnelle et sociale. Elles concluent en sollicitant de notre bienveillance de pouvoir bénéficier, en lieu et place de leur licenciement, des peines corporelles alternatives introduites récemment par la loi dite Taubira-Macron, et codifiées à l'article L.4325-13 du Code du travail rénové.
Madame DUBARDIER, notre directrice des ressources humaines unanimement appréciée, a émis un avis favorable aux requêtes de Mesdemoiselles B. et T. Si vous en décidez ainsi elle se chargera donc, en vertu des pouvoirs disciplinaires que je lui ai délégués, d'exécuter les peines sollicitées par les requérantes.
A titre personnel et en ma qualité de chef d'entreprise, après avoir pris l'attache de Madame DUBARDIER, et reçu à sa demande Mademoiselle RAMIREZ, qui a tenu à m'exposer personnellement ces deux cas difficiles, je vous informe d'ors et déjà de mon avis favorable. La contrition de Mesdemoiselles B. et T. semble sincère. Elles reconnaissent leurs fautes, et se déclarent prêtes à en assumer pleinement les conséquences. En dehors des faits qui leur sont reprochés, elles se sont révélées des collaboratrices efficaces, appréciées de leur hiérarchie comme de leur collègues. Je suis donc d'avis qu'il convient de leur laisser une seconde chance au sein de notre entreprise et, une fois la sanction appliquée et suivie d'une mise à pied de deux jours, de leur renouveler notre confiance.
Je déclare donc la séance ouverte. Nous allons débattre du cas de Mesdemoiselles B. et T, que chacun de vous pourra interroger s'il le souhaite.
Oui, Mademoiselle RAMIREZ, vous souhaitez intervenir ?
Le comité d'entreprise est aujourd'hui réuni en formation disciplinaire, afin de statuer sur le cas de Mesdemoiselles Aïcha B et Isabelle T.
Mesdemoiselles B. et T., ici présentes , à l'extrémité de la table, ont été convaincues de vol commis au détriment de l'entreprise et ont pleinement reconnus les faits. Elles ont fait l'objet d'une procédure disciplinaire qui a abouti le 5 du mois dernier à une décision de licenciement.
Avec l'assistance de Mademoiselle Maria RAMIREZ ici présente, notre déléguée syndicale CGT, toujours combative mais également très appréciée, et que je salue bien, Mesdemoiselles B. et T. ont fait appel de cette décision.
Vous disposez d'une copie de leurs requêtes dans le dossier qui vous a été adressé il y a 10 jours, conformément à l'article 58 du règlement intérieur.
Dans leurs requêtes Mesdemoiselles B. et T. renouvellent leurs profonds regrets et remords, déjà exprimés lors de leur entretien préalable au licenciement, et mettent en avant les graves conséquences qu'aurait ce licenciement sur leur insertion professionnelle et sociale. Elles concluent en sollicitant de notre bienveillance de pouvoir bénéficier, en lieu et place de leur licenciement, des peines corporelles alternatives introduites récemment par la loi dite Taubira-Macron, et codifiées à l'article L.4325-13 du Code du travail rénové.
Madame DUBARDIER, notre directrice des ressources humaines unanimement appréciée, a émis un avis favorable aux requêtes de Mesdemoiselles B. et T. Si vous en décidez ainsi elle se chargera donc, en vertu des pouvoirs disciplinaires que je lui ai délégués, d'exécuter les peines sollicitées par les requérantes.
A titre personnel et en ma qualité de chef d'entreprise, après avoir pris l'attache de Madame DUBARDIER, et reçu à sa demande Mademoiselle RAMIREZ, qui a tenu à m'exposer personnellement ces deux cas difficiles, je vous informe d'ors et déjà de mon avis favorable. La contrition de Mesdemoiselles B. et T. semble sincère. Elles reconnaissent leurs fautes, et se déclarent prêtes à en assumer pleinement les conséquences. En dehors des faits qui leur sont reprochés, elles se sont révélées des collaboratrices efficaces, appréciées de leur hiérarchie comme de leur collègues. Je suis donc d'avis qu'il convient de leur laisser une seconde chance au sein de notre entreprise et, une fois la sanction appliquée et suivie d'une mise à pied de deux jours, de leur renouveler notre confiance.
Je déclare donc la séance ouverte. Nous allons débattre du cas de Mesdemoiselles B. et T, que chacun de vous pourra interroger s'il le souhaite.
Oui, Mademoiselle RAMIREZ, vous souhaitez intervenir ?
samedi 14 novembre 2015
Sévérité et humanité - La fessée à la brosse
Choisissez-la de préférence en bois, moins sonore mais plus cuisante. Même avec une fautive habituée à de solides fessées, même entre les mains d'une fesseuse peu vigoureuse, la brosse en bois est un instrument redoutable qui inspirera toujours crainte et respect à ja jeune fautive dont vous avez la charge.
Grace à la brosse elle aura le bonheur de se sentir réellement punie et à votre entière merci. Elle sentira pleinement votre pouvoir, ce qui favorisera sa contrition et son humilité.
Je pense néanmoins qu'une fessée, en particulier à la brosse, ne doit jamais être excessivement sévère, même pour les fautes les plus graves. La fermeté est nécessaire, parfois même la sévérité, mais il faut toujours faire preuve de bonté et d'humanité en matière de châtiment corporels, comme pour le reste.
Ainsi, grâce à la peine infligée par la brosse à cheveux méthodiquement appliquée sur son derrière dénudé, la jeune fautive se sentira parfaitement punie. En même temps, consciente de votre clémence et de votre retenue dans la punition, elle débordera de reconnaissance. Sa contrition sincère et l'expression de ses regrets en sera facilitée.
Pour cela, n'hésitez pas non plus à faire des pauses dans la fessée, en particulier lorsque vous sentez qu'elle a vraiment du mal. Vous la sermonnerez alors avec douceur, lui rappelant que vous l'aimez mais que sa faute doit être punie.
Pour être bénéfique il convient également que la fessée soit au moins acceptée, voire réclamée. Je pense d'ailleurs qu'une attirance, de type sexuelle, pour la fessée n'est nullement préjudiciable à l'efficacité d'une fessée disciplinaire. Ayant conscience de sa faute et du sérieux de la punition, la jeune fille fera parfaitement la différence avec une fessée plus sensuelle ou ludique. La correction soulagera sa culpabilité et l'aidera à repartir sur de meilleures bases dans la vie. Même si c'est un moment difficile, n'ayez pas peur de lui faire du bien. C'est votre rôle et votre devoir.
Bonnes fessées à tous et à toutes
mercredi 4 novembre 2015
Besoin de confession et d'expiation ? Candidate ?
Bonjour Mademoiselle,
Vous sentez parfois qu'une fessée vous soulagerait, et vous aiderait à repartir, plus légère, dans la vie.
Je vous propose, après avoir lu puis entendu votre confession, de vous administrer la fessée disciplinaire ou punitive dont vous avez besoin.
La jeune cinquantaine, sain et discret, respectueux et n'aimant pas la vulgarité, je vous reçois ou me déplace en région parisienne.
Je suis humain, mais sais être sévère. J'administre de vraies fessées, cuisantes, mais respecterai vos limites, y compris en matière de pudeur.
Osez vivre cette belle expérience. La balle est maintenant entre vos mains.
A vous lire. Bien cordialement
Olivier
Vous sentez parfois qu'une fessée vous soulagerait, et vous aiderait à repartir, plus légère, dans la vie.
Je vous propose, après avoir lu puis entendu votre confession, de vous administrer la fessée disciplinaire ou punitive dont vous avez besoin.
La jeune cinquantaine, sain et discret, respectueux et n'aimant pas la vulgarité, je vous reçois ou me déplace en région parisienne.
Je suis humain, mais sais être sévère. J'administre de vraies fessées, cuisantes, mais respecterai vos limites, y compris en matière de pudeur.
Osez vivre cette belle expérience. La balle est maintenant entre vos mains.
A vous lire. Bien cordialement
Olivier
vendredi 5 juillet 2013
Recalée au baccalauréat !
Maman... je n'ai pas mon bac.
En effet, je l'ai appris.
C'est entièrement de ma faute, je n'ai quasiment rien fichu de l'année.
Cela aussi je le sais. Ce n'est pourtant pas faute de t'avoir prévenue et avertie maint et maint fois.
Oui Maman... je te demande pardon.
C'est bien de reconnaître sa faute, de demander pardon. Mais tu te doutes bien que tu ne vas pas t'en tirer seulement comme cela. Il est absolument hors de question que cela se reproduise l'année prochaine. Je vais donc te marquer à la culotte et employer la manière forte, que tu m'avais convaincue d'abandonner il y a trois ans en me promettant de devenir sérieuse et responsable. Ce qui n'a pas été tout à fait le cas.
Je vais bien travailler l'année prochaine, je te le promet Maman.
Oh ça oui, fais moi confiance ! Nous allons dès ce soir remettre à l'honneur les méthodes éducatives traditionnelles, qui marchaient auparavant très bien avec toi. Tu ne me laisses pas le choix Christine.
Oh Maman, non !
Oh si Christine ! Pour l'instant j'ai un conseil d'administration à préparer, qui devrait se terminer vers 20h. Mais après le dîner, avant de te coucher, nous aurons à notre tour notre petite réunion de crise. Je te promet une fessée déculottée magistrale que tu n'est pas prête d'oublier. Prépare bien tes fesses, car cela va chauffer.
Maman je t'en supplie, pas la fessée !
Oh si ma fille ! Tu en as vraiment besoin d'une bonne fessée, et tu l'as amplement méritée. Tu sais que mes promesses sont toujours tenues. Malgré ton échec, et bien que tu te sois largement moqué de moi cette année, je te pardonne et je t'aime. Tu es ma fille. C'est pour cela que t'administrer ce soir une fessée exemplaire. Et pour l'année qui vient je te suivrai très attentivement, et je te promet de belles déculottées et des fesses toutes rouges si le travail et les résultats ne sont pas à la hauteur de mes attentes, qui seront élevées. Allez va maintenant, repose-toi, prend-toi un bain et essaye de te détendre un peu. Je t'aime ma fille.
Moi aussi Maman. D'accord, à tout à l'heure.
A tout à l'heure ma chérie.
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