mardi 18 juin 2013

"Génie féminin" et tradition raisonnée

"Aussi loin qu'ait été portée la défense des droits de la femme en Tunisie, elle s'est toujours accommodée, par l'intelligence des valeurs domestiques, d'un conservatisme qui paradoxalement consolidait le socle sur lequel les piliers de l'émancipation s'érigeaient. En Tunisie, les femmes ont tourné, et non brisé, les traditions, de telle sorte que celles-ci se sont maintenues dans le paysage moral, comme une galerie de vieux portraits dans les manoirs anglais, pour rappeler à leurs descendants la noblesse d'un passé sans lequel l'esprit anglais aurait perdu son charme. Ainsi en est-il des femmes tunisiennes qui, jusqu'à la vague islamiste, avaient conservé, dans leurs libertés avancées, sur le plan sexuel et professionnel, l'humour voluptueux de ne pas rompre avec l'imaginaire de leurs aïeules, et de l'accommoder à leurs désirs nouveaux avec tout ce qu'il faut de science ludique pour transgresser la tradition, sans jamais avoir l'air de la trahir.



Mais voilà qu'un phénomène a surgi qui a introduit un arrêt brutal dans ce subtil équilibre entre transmission et liberté, c'est l'islamisme. Tout à coup, des femmes, en ballots industriels, enseignées par des doctrines sectaires en rupture avec la Tradition, ont commencé ce terrible travail de déracinement du trésor artistique, musical, poétique du passé. Elles ont appliqué sur les fresques enluminées de notre mémoire, sur les merveilleux corsages charnels de nos parentes, sur les chevelures gonflées de grâces accomplies, une ombre épaisse de messe noire. Elles ont tiré un rideau de fer froid sur les formes et les couleurs, elles ont fermé les visages et les corps sous des cuirasses forgées dans la laideur d'un cachot médiéval.



Peu à peu, elles ont ruiné les récits du passé, les contes d'amour, le métier patient de l'histoire que d'inventives artisanes ont brodé pour leurs descendantes, et elles ont brisé le vase délicat du souvenir et du rêve. Elles ont enseveli la femme traditionnelle, cet être plein de fantaisie et de verve, d'intelligence et de bonté, de séduction et de vivacité, sous le masque éteint d'une Gorgone qui dispute aux hommes un faciès de barbon et de grisaille virile, pour la promotion d'un troisième sexe improbable travesti d'étouffoirs.


Cette aberrante trahison du génie féminin transmis par l'islam lui-même, ce supplice contre-nature qui tue la sensation avant qu'elle ne naisse, durcit le cœur avant qu'il ne batte, ferme l'intelligence avant qu'elle ne s'éveille, pourquoi voulez-vous qu'une jeune fille sensible, généreuse, intelligente les supporte ? Quelle femme libre les supporte ? Ce verrou d'oubli et d'ignorance, comment une créature éclatante de vie et d'énergie, ayant bu à la sève de la révolution le philtre puissant de sa chrysalide en bouton, ne le ferait-elle pas craquer, et de ces murailles cousues ne ferait-elle pas jaillir le galbe nu de sa peau incarnée ? Quel dieu en serait offensé ?"

Hélé Beji, "Amina, l'histoire en marche" (extrait),  Le Monde du 16/06/2013



mardi 12 mars 2013

Sensuelle humilité

LE SYNDROME DE L'ECOLE DES FEMMES


Nombre de personnes sont rêtives à la fessée, perçue comme une activité humiliante et dégradante, voire infantilisante.


Il est certain que quand l'on reçoit une fessée, on recherche une certaine honte, on prend plaisir à être vulnérable, soumise, à la merci de son partenaire (en qui l'on a confiance). Je ne crois pas, même si l'on joue à la petite ou à la jeune fille, qu'il s'agisse vraiment de retrouver les émotions de l'enfance. Mais il s'agit assurément d'un plaisir régressif (et transgressif : on ne s'en vante pas en société à visage découvert, car l'on risquerait alors, pour le coup, l'humiliation, la vraie).


Les hommes normaux n'aiment pas faire souffrir les femmes, physiquement ou moralement. Même si l'on souhaite bien sûr avoir un petit ascendant sur elles (on ne se refait pas !), on les souhaite adultes, intelligentes, responsables.






Mais il y a, au moins pour certains d'entre nous, ce que j'appelle le "syndrome de L'École des femmes". On aime aussi (ou l'on voudrait) que notre lionne sache à l'occasion se transformer en une petite Agnès, se montrer douce et fragile, mignonne et docile, sage et innocente (tout en la souhaitant, au fond, un peu coquine en même temps !)... reconnaissant humblement (nous y revoilà) sa "faute", acceptant pour cela d'être "punie" par une "autorité masculine" (mari, ou autre "protecteur"). Même en présence d'un motif plus ou moins réel ou fallacieux, la fessée est une jeu où l'on cherche à vivre cela (l'homme comme la femme dans le cas idéal).






Pourquoi ? Rassurant sans doute, à l'heure où l'homme est largement descendu de son piédestal passé. Emouvant, correspondant à l'instinct de protection que nous ressentons parfois envers les femmes aimées. Et tout simplement puissamment érotique.


Il ne s'agit pas réellement de domination, de soumission, d'humiliation. La faiblesse de la femme n'en est pas une. L'autorité, le "droit de correction", n'existent que si la femme les donnent. C'est un art de vivre, une complicité, une "étiquette" conjugale et amoureuse, utilisée le temps d'un jeu ou de manière plus permanente, pour le bonheur des deux partenaires.

Ce type d'harmonie et de complicité peut d'autant se développer (sans que la femme se sente humiliée et l'homme coupable ou lâche) que notre société valorise maintenant, et à juste titre, les valeurs dites féminines (qui ont pu être autrefois dévalorisées, cf. Bourdieu).


Il est si agréable de vous voir rougir de confusion, et de vous rougir les fesses (l'un étant le rappel ou l'anticipation de l'autre, et vice-versa !).






Et il y aurait encore à redire sur le symbolisme des couleurs. Le blanc (de vos sous-vêtement) symbole de vertu (émouvante, rassurante, nécessaire). Le rouge, symbole de la faute : prises "en faute" vous rougissez, puis la faute est effacée par la fessée, vous en ressortez purifiées (le blanc de votre culotte revient alors couvrir votre fessier rougi). Et avec qui accepte-t-on le mieux de reconnaitre nos fautes, de dévoiler nos faiblesses, d'abandonner notre carapace, d'être nu(e) (au figuré) : soit avec des inconnus (rencontrés via ou sur internet), soit avec la personne aimée. 






Besoin sinon regressif, au moins désir d'être aimé(e) ou apprécié(e) pour ou malgré ce que l'on est, pas seulement pour l'image que l'on s'efforce de donner en public.



jeudi 7 mars 2013

Punies... mais heureuses !


"Je hais l'humiliation, (mais) je veux bien avoir honte...
Même s'il s'agit d'une "punition", j'aime que la menace puis la promesse soit l'occasion d'un dialogue"
Le Rouge aux Joues



"La fessée est un jeu dans notre couple, elle fait partie de notre intimité. Et comme le dit si bien Le rouge aux joues, même si c'est une punition elle est toujours précédée d'un échange, de moments particuliers qui nous amusent tous les deux. Elle reste pour moi un acte de complicité énorme, de tendresse, d'amour..."
Cérès



"Même si une fessée fait mal, elle répond à un fantasme, donc elle est une source de plaisir. Pour ce qui concerne la gestion de conflits, je partage l'idée que la fessée peut avoir des vertus thérapeutiques dans certains cas. Une bonne manière de transformer par la notion de punition un souci en plaisir, justement, de faire table rase et de repartir sur un bon pied. Ce type de rapport, légèrement enfantin soit, ne me choque pas, même au quotidien."
Tessa


vendredi 1 mars 2013

Les bienfaits de la fessée

Une cérémonie de réconciliation


Tout d'abord, la fessée ne doit pas être un moyen de rétorsion ( se venger) ni même de pression (obtenir quelque chose par la contrainte). Entre adultes libres, chaque partenaire doit pouvoir à tout moment dire "non", "stop" ou "pouce"; sans que l'autre se sente trahi ou bafoué. Ceci est valable même au sein d'un couple stable admettant un certain "ordre" ( c'est à dire différenciation sexuelle des rôles, droits et devoirs).

Cela étant dit, la fessée sera généralement donnée, au moins officiellement, en punition ou correction d'une faute.





La punition en elle même peut être très bénéfique : rachat de la coupable, caractère rédempteur de la souffrance (légère, sans danger ni séquelle) et de la soumission. Le fait d'avoir subi la punition, codifiée et ritualisée, sera un soulagement moral pour la fautive, atténuant son sentiment de culpabilité.



La notion de correction est également intéressante. Il ne s'agit pas de dressage, mais d'aider la femme à prendre conscience de sa faute (ou de son manquement à la règle), à la regretter, et à s'amender (s'améliorer). Elle est donc bénéfique pour sa vertu, son bonheur, et l'harmonie du couple.



Mais le fessée sera en fait surtout une sorte de réparation ; réparation offerte au partenaire déçu, trahi, blessé ; un moyen de se faire pleinement pardonner. Non qu'il ne puisse y avoir de pardon sans punition préalable - ce qui serait triste et inquiétant pour le couple - mais un moyen d'agiter le drapeau blanc pour faciliter la réconciliation.



Néanmoins l'acceptation de la punition promise et donnée, la soumission à cette fessée reçue, est un gage, sinon du regret de la faute et de sincérité de la demande de pardon, au moins de la volonté de rassurer et de réconforter le partenaire offensé.



Qu’importe au fonds qui a tord ou qui a raison.

En entreprenant de fesser sa partenaire, l’homme lui signale que les bornes ont été franchies, qu’il est blessé, que la relation ne doit pas se dégrader plus.

En se soumettant, en acceptant ainsi de baisser les armes et de s’abandonner, la femme lui répond que, quels que soient les tords (des deux côtés), les mots prononcés ou les actes commis, elle tient à la relation, elle aime et respecte son compagnon.



Donnée ou reçue, la fessée devient alors un acte et une preuve d’amour, signalant que l'on aime, que l'on ne souhaite pas faire mal. La fessée devient alors un moyen de communication et de réconciliation.



Dépassant la punition, la correction et la réparation, la fessée vient alors sceller la confiance et l'amour retrouvés, devenant en fait une cérémonie de réconciliation.

jeudi 21 février 2013

Soumise, pourquoi ?

"On ne nait pas femme, on le devient"


La justification morale de la soumission de la femme envers son mari ne doit pas être recherchée du côté d'une quelconque, et bien hypothétique, supériorité masculine.


A l'inverse paradoxalement, si l'on admet le postulat d'une certaine supériorité morale féminine, le principe de l'autorité maritale se justifie alors.


En effet, si la bienséance ne le réprouvait pas, la femme, par hypothèse moralement supérieure à son mari, pourrait être amenée à le dominer. Beaucoup d'hommes le vivraient mal. Et les femmes elles-même le souhaitent-elles ?


Plus fondamentalement, de nombreuses qualités sont généralement considérées comme typiquement féminines : délicatesse, attention aux autres, dévouement, grâce, pudeur, etc. Ces qualités, ces vertus, sont perçues comme trop rares, et pourtant nécessaires à l'épanouissement de l'humanité. Pourquoi sont-elles plus souvent féminines que masculines ?


Sauf à croire qu'il s'agit de données exclusivement biologiques, on peut raisonnablement supposer que la plus forte propension des femmes à développer ces qualités est également le résultat de siècles d'éducation différenciée.


Outre leur injustice fondamentale ces contraintes exercées sur les femmes étaient souvent excessives. Néanmoins, elles ont eu pour effet positif de conduire les femmes à porter un certain regard sur les êtres et la vie.

Aujourd'hui que l'égalité juridique est assurée entre les hommes et les femmes, sachons ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain.


Alors s'il vous plait d'être soumise, à un certain point, n'en ayez pas honte. Bien au contraire, soyez en fière.




"He considers you special and special girls give of their best, pay attention to the detail, and are obedient. Special girls are not dishonest and special girls pay attention to the needs of their dominant. Special girls can fly high, just like Dumbo. They are lovable, loving, loved.
Special girls walk proud, and are happy, confident that they are the lucky ones. Their containment is their piece of paradise, and they don’t think to leave the confines of paradise, for why should they? There is no better place to be."
Vesta


d'autres analyses intéressantes de Vesta :
The sun and the moon
Force



lundi 11 février 2013

Recherche demoiselle à prendre en main

Toutes ces jolies photos, ces témoignages craquants, et personne sous la main. La vie est trop cruelle !

Y aurait-il une "demoiselle" qui aimerait découvrir la fessée sous ma main ? Coquine désirant vivre cette expérience troublante ; jeune femme souhaitant purger un sentiment de culpabilité en recevant une bonne fessée ; ou une demoiselle romantique, nostalgique d'une époque révolue où les rôles masculin et féminin étaient simples et clairs...


Me contacter :
olivier_meudon@yahoo.fr

vendredi 8 février 2013

Jeu de jupes



C'est une nouvelle qui met le petit monde du handball féminin en émoi. Les présidents des clubs réfléchissent à imposer aux joueuses le port de la jupe sur les terrains. "C'est seulement une piste de réflexion. Nous devons réfléchir aux moyens d'améliorer la visibilité du handball féminin. S'il est prouvé que le port de la jupe peut être bénéfique, je pense qu'une majorité peut se dégager pour cela",explique Jean-Marie Sifre, qui dirige l'Union des présidents de club de la Ligue féminine. Le projet, sitôt connu, a trouvé ses contempteurs. La joueuse de Dijon Lea Terzi juge que cette idée "rabaisse les joueuses à leur physique". Dans un post publié sur le site nouvelobs.com, la journaliste Fabienne Broucaret et la sociologue Béatrice Barbusse, ex-dirigeante du club de handball (masculin) de l'US Ivry, appellent à ne "pas céder aux sirènes du marketing" et "aux arguments sexistes d'un autre temps".

L'idée, de fait, n'est pas neuve. Le Metz HB, actuellement en tête du championnat de France, a franchi le pas voici deux ans. D'autres sports s'y sont déjà essayés. La Fédération internationale de badminton a rendu la jupe obligatoire en 2011 avant de devoir reculer face aux protestations. Une décision qui s'appuyait sur une étude du cabinet de marketing Octagon, qui concluait à l'importance, dans l'équation commerciale gagnante du tennis féminin, de la fameuse jupette. Les patrons du badminton avaient cependant oublié que le port de la jupe sur les courts est coutumier, mais pas obligatoire. En 2007, la Française Tatiana Golovin avait fait scandale en portant un short rouge, sous sa jupette, à Wimbledon. Mais l'année suivante, la Russe Maria Sharapova n'avait pas hésité à enfoncer le clou en venant sur le Central avec un simple short blanc. Les dirigeants du handball féminin ont-ils retenu la leçon ? "Il n'est pas question de rendre la jupe obligatoire. C'est impossible juridiquement. Mais si tous les présidents de clubs équipent leurs joueuses de jupes, il peut y avoir un championnat en jupe", précise benoîtement Jean-Marie Sifre. Il n'est pas question, pour l'heure, d'imposer le kilt aux garçons.


Par Pierre Jaxel-Truer - M le magazine du Monde | 

mercredi 18 janvier 2012

Se sentir fille... en jupe

LES JUPES QUI TOURNENT...
(... font - elles tourner la tête des garçons?)



Le soleil se lève, moi aussi je me réveille, et alors je réalise, merveilleux, c’est l’été. Vous avez dû vous aussi faire cette découverte fabuleuse, qu’est profiter de la vie : l’été, les copains, la fête et tout le tralala. Quand vient l’été on a envie de vivre, et plus encore lorsque l’on est dans l’attente de résultats d’exams, ou bien déjà en vacances et alors on veut fêter tout ce bonheur, ou encore noyer de mauvais résultats dans l’ivresse de la fête.

Mais quand vient l’été se pose aussi une question cruciale (enfin pour les filles du moins) : comment est – ce que je vais m’habiller ? Certes vous avez dû remarquer que pour les mec, ou du moins une grande majorité d’entre eux, leur façon de s’habiller de change pas énormément selon les saisons. Mais pour les filles, toutes coquettes que nous sommes, c’est une autre histoire. Avec l’été s’ouvrent à nous de multiples possibilités. Il y a les robes, les débardeurs, les tuniques, les pantalons en lin, les pantacourts, les bikini, et… les jupes.


Invention fabuleuse qu’est la jupe. Pour ma part je crois en avoir toujours porté. Refusant obstinément de porter des shorts (je suis toujours aussi obstinée et je n’en porte toujours pas, et puis le mot même est laid « short ») il a bien fallu un substitut qui préserve ma condition féminine. Un short ne peut que laisser présager des chats perchés qui écorchent les jambes, une carrure de garçon, des randonnées en plein soleil, bref avec les shorts on se fait avoir, on n’est plus une vraie fille. Alors que les jupes…






Au départ il s’agit pourtant d’un vêtement aussi masculin, avec les pagnes puis plus tard le kilt. Mais il est désormais devenu l’apanage, et le privilège des filles. Paule je sais que tu rêves devant robes et jupes de créateurs, et sans aller jusque là, on peut passer des heures à chercher « la » jupe idéale, comme si notre vie en dépendait. Parfois les jupes, c’est comme la drogue, cela fascine mais l’on n’ose pas avouer qu’on en a (et pire ! qu’on en porte !) Et la jupe ne s’est pas toujours autorisée à être courte. Un vrai scandale que les collections de Dior qui ont osé dévoiler les jambes. Et c’était il y a à peine cinquante ans…


Certaines vous diraient que pour rien au monde elles n’en porteraient : elles n’aiment pas leurs jambes ou alors cela fait, justement, trop « fille ». Certes on a toutes eu nos passades « pas de jupes, seulement des pantalons ». Et puis une jupe c’est compliqué : il faut être épilée, mettre ses complexes à propos de ses mollets de côté.  Mais le mythe reste. Quel plaisir lorsqu’il fait chaud, de pouvoir en toute impunité profiter du moindre rayon de soleil sur nos gambettes ou, encore mieux, du petit vent d’été !





Et avec une jupe on se sent une vraie fille, on se sent séduisante. On peut aussi se sentir redevenir une petite fille. En ce moment fleurissent partout des jupons, des mini – jupes, bref partout, sur les filles comme dans les magasins, sur les podiums et dans les magazines, partout, des jupes ! Et particulièrement, partout, des jupes qui tournent. Merveilleux.

Et me voilà, à bientôt dix–huit ans, à répéter à ma Maman que je veux une jupe, mais pas n’importe quoi, une jupe qui tourne. Et alors on se sent petite fille, comme lorsque dans la cour de récré de l’école maternelle les garçons nous couraient après pour regarder sous nos jupes. Et invariablement ils finissaient au coin, et nous on pouvait chouiner en tout impunité parce que, en piaillant « Madaaame il a regardé ma culotte ! » on s’était rétamées en mettant la sandale dans l’ourlet de ladite jupe.






Car d’ailleurs, ce qui nous plaît tant dans les jupes, n’est - ce pas que, justement, les garçons aient envie de regarder en dessous ? N’est - ce pas que, bien plus que le jean qui, dévoilant toutes les formes, ne laisse plus rien à suggérer, la jupe elle laisse courir l’imagination ? J’ignore d’ailleurs si les garçons préfèrent les jupes, mais rien que pour le bonheur des jupes qui tournent, vive l’été !

Nathalie, 18 ans




lundi 16 janvier 2012

Aller à sa première fessée...

"Aller à sa première fessée c'est vivre, avant, une foule de sentiments paradoxaux : crainte, appréhension, envie, excitation... 




Pour ma part, même si je sais maintenant ce qu'est une fessée, je ressens chaque fois ces sentiments .../... cette imagination un peu affolée qui court toute seule" 


Mélanie



samedi 14 janvier 2012

Volupté de la rédemption


"Dans cette humiliante acceptation, dans cette douleur méritée, un plaisir inédit transpire par tous mes pores: la volupté de la rédemption, la douleur et l'obéissance justifiées, la fierté dans l'indicible honte, le paradoxe du plaisir dans la repentence" 


Yuuna



jeudi 12 janvier 2012

Qu'est-ce qui vous attire le plus dans la fessée ?


"Le sentiment de ne plus m'appartenir "
Marinella

"Le sentiment de protection que cela me procure et dont j’ai terriblement besoin …l’humiliation ressentie lorsqu’il me réprimande, me déculotte … l’abandon total…"
Sandrine

"Une pluie de claques et un postérieur rougi"
Lola



"L'ambiguité entre le côté punition par amour/protection et l'érotisme."
Ilsa

"J'aime perdre le contrôle, me livrer totalement aux désirs de mon ami. Ca me donne paradoxalement un sentiment de liberté exacerbé."
Laura coquine

"Le déculottage est un instant clé à mes yeux dans la fessée. Il exprime toute la perte de contrôle de la demoiselle... elle n'est même plus maîtresse de sa culotte et de sa nudité ! Frisson délicieux au moment où le monsieur glisse sa main juste sous l'élastique de ma culotte..."
Sweety



"Le retroussage et le déculottage!!!"
Edelweiss



"Les sentiments troubles : anxiété, honte, douleur (contrôlable), jouissance, avoir les fesses rouges" Cheyenne

"L'humiliation, le bien que cela fait d'avoir expié ses fautes"
Julie06

"Le sentiment de honte et de se sentir prise au piège et en même temps en sécurité. Le fait de se sentir honteuse, et en même temps d’être aimée."
Chaiewsky

J'aime l'abandon qu'elle provoque chez moi, cette façon d'être calme, détendue et caline après l'application d'une fessée à connotation plutôt punitive
Elea

"La honte que ça me procure, le fait de savoir que je suis punie pour de bonnes raisons"
emilly

"La sensation d'être maîtrisée"
novice92



"L'étape infiniment délectable et humiliante d'un déculottage en règle..."
Melusine



mardi 10 janvier 2012

"Journée de la jupe"

Un lycée lance une "Journée de la jupe" pour lutter contre les préjugés


Un lycée rural vient de lancer en Bretagne la "Journée de la jupe" pour soutenir les jeunes filles qui n'en portent pas par crainte de remarques déplacées de la part des garçons ou des autres adolescentes, et lutter ainsi contre les préjugés.


"Se mettre en jupe, c'était un défi à relever. Il y a les remarques négatives, les sifflets, les regards qui font mal, voire les insultes", raconte Tifenn, une élève de la classe de 1ère à l'origine de cette initiative.


La "Journée de la jupe" est programmée pour jeudi dans son établissement, l'institut privé secondaire, supérieur et agricole (Ipssa) d'Etrelles à une quarantaine de km à l'est de Rennes.


L'idée a déjà fait des émules en Ille-et-Vilaine: le lycée public de Saint-Aubin-du-Cormier prend le relais vendredi, tandis que l'opération a fait ses preuves jeudi dernier à quelques kilomètres de là dans les Ipssa de Vitré et de La Guerche. Quelques garçons s'y sont même mis.
Environ la moitié des filles avait troqué le pantalon pour la jupe à La Guerche et un tiers à Vitré, alors que les volants se comptent habituellement sur les doigts de la main dans ces deux établissements.


"C'est beau une fille en jupe. C'est vraiment bête de leur faire des remarques. C'est galère pour elles", lancent à l'unisson les garçons de 1ère d'Etrelles qui travaillent depuis plusieurs semaines sur le projet.






"L'idée est née lors d'ateliers sur la sexualité, au cours desquels les filles ont expliqué qu'il était impensable de mettre une jupe", explique Thomas Guiheneuc, de l'association Liberté Couleur qui encadre l'opération.


Les organisateurs de la Journée espèrent convaincre des établissements plus urbains.
Car les préjugés de type "jupe égale fille facile" ne sont pas propres aux lycées de campagne, assure M. Guiheneuc qui a travaillé depuis six ans avec plusieurs établissements de Rennes.

"La jupe est un symbole. La journée de la jupe, c'est l'occasion d'instaurer une discussion avec et entre les adolescents dont le vocabulaire est de plus en plus cru et influencé par le porno et qui ne se rendent pas compte à quel point ils blessent", explique M. Guiheneuc.


Le problème ne se limite pas aux sections où les garçons sont majoritaires. "Les filles sont très dures entre elles. Elles se traitent souvent de prostituées", relève Monique Vivien, directrice de l'Ipssa de La Guerche.


Mais la peur des insultes ne suffit pas à expliquer que la jupe ait déserté les salles de classe.


"C'est aussi une question de mode, de confort ou de complexes", rappelle une professeur, observant que les jeunes filles sont beaucoup moins hésitantes sur les décolletés, plus à la mode.


Gardant en mémoire la bataille menée par les femmes il y a quelque quarante ans pour avoir le droit de porter un pantalon, certaines enseignantes ne cachent pas qu'elles auraient préféré un autre vêtement que la jupe pour symbole.


Source : AFP (21/03/2006)


et en 2007 :
http://printempsdelajupe.com/index.php





"La journée de la jupe" c'est aussi le film émouvant et intelligent d'Isabelle Adjani, courageuse et qui s'engage : "Je suis très fière d’être en jupe devant vous ce soir. Fière car cette jupe est un manifeste qui, plus que jamais, doit être porté. Cette jupe, c’est celle que portent des milliers de jeunes filles et de femmes..."