Valentine reprend la direction du débat :
"Est-ce que certaines d'entre vous, ici, ne sont pas d'accord avec le principe de l'autorité parentale sur les jeunes filles majeures que nous sommes ?"
Elisabeth lève la main :
"Sur le principe de l'autorité parentale je n'ai aucun problème. Par contre tu as évoqué tout à l'heure les châtiments corporels. J'accepte naturellement l'autorité de mes parents. J'avoue même que j'en ai parfois bien besoin ! Mais je ne sais pas comment je réagirais si mes parents s'avisaient de me me donner à nouveau la fessée. Ils ont arrêté de m'en donner depuis que je suis réglée, et je ne crois pas que je pourrais l'accepter."
Sarah prend la parole pour lui répondre :
"Je te comprend Elisabeth. Si tes parents voulaient, tout d'un coup et de force, t'administrer une fessée, ce ne serait sans doute pas la bonne façon de procéder, et risquerait de s'avérer contre-productif. Les parents doivent tenir compte de l'âge et de l'autonomie des leurs enfants, et négocier avec eux. Certaines règles ne doivent pas être imposées, mais introduites en douceur. "
"Même négociée, comme tu dis, je me vois mal accepter que mes parents me fessent à nouveau !", répond Elisabeth, la mine dubitative.
Alix intervient :
"Elisabeth, j'étais exactement dans le même cas que toi. Et pourtant, s'il m'arrive à nouveau aujourd'hui de recevoir la fessée, c'est à ma demande. Je pense que certaines règles de discipline gagnent à être initiées par les jeunes filles elles-même. En ce qui me concerne c'est moi même qui ai demandé à mes parents de me donner à nouveau la fessée. Je sentais le besoin d'être recadrée et punie. Ils ont accepté. Je le vis très bien et je leur en suis très reconnaissante."
Elisabeth : "ça alors ! Quand même, j'aurais trop honte !"
Ségolène : "Justement. Je crois que la honte fait partie de la fessée. Comme la douleur. Ce n'est certes pas agréable sur le moment, mais justement c'est grâce à la honte et la douleur que la fessée est si efficace. Les deux sont complémentaires, et font en quelque sorte partie de la thérapie. Une bonne fessée nous permet alors de nous sentir punie, puis pardonnée. Mais cela ne dispense en aucun cas d'aller, avant ou après, nous confesser à l'église ! "
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